1 1 Les balcons en encorbellement - exemples parisiens
1.1 Introduction
De nombreux balcons en encorbellement ont été construits à Paris au XVIIe et XVIIIe siècle à l'aide de consoles en fer forgé. Les sources écrites anciennes et actuelles focalisent leur attention plus particulièrement sur les garde-corps. Ces derniers sont formés de montants verticaux et de lisses horizontales, formant des panneaux à l'intérieur desquels s'inscrivent les décors. La beauté de ces garde-corps occulte souvent les consoles métalliques qui soutiennent la dalle du balcon et son garde-corps, qui sont alors passées sous silence.
Pourtant les consoles en fer forgé sont dignes d'intérêt. Elles peuvent elles aussi faire l'objet de décors. Et, ce qui nous intéressera plus particulièrement dans la suite, ces consoles sont les éléments structurels principaux, avec la dalle, des balcons. Elles doivent reprendre les efforts importants de tension et de compression générés par l'encorbellement. Pour cette raison, les consoles métalliques sont les témoins précieux de l'évolution des techniques d'assemblages de la ferronnerie du point de vue de la transmission des efforts.
Nous présenterons dans la suite des exemples de balcons à consoles en fer forgé qui peuvent être observés aujourd'hui à Paris.
Ce choix de vocabulaire peut être sujet à débat. Il est basé sur la fonction structurelle des éléments, hors cette fonction peut parfois varier suivant la typologie de la console. En effet, les assemblages des jambes de forces permettent-ils toujours une reprise d'effort conséquente ? Si ce n'est pas le cas il faudrait alors peut-être requalifier les jambes de forces correspondantes sous le terme de volute décorative ? Il existe d'ailleurs des tirants sans jambe de force, et qui ne méritent par conséquent plus le nom de tirant, mais sont à eux seuls des consoles métalliques. Ce cas est parfois observé au dessus des arcs ou linteaux des baies (39 quai de l'Horloge, 21 rue Danielle-Casanova). Pour simplifier, nous utiliserons le vocabulaire définit ci-dessus systématiquement, tout en reconnaissant qu'il existerait au cas par cas certainement des dénominations plus adaptées.
Pourtant les consoles en fer forgé sont dignes d'intérêt. Elles peuvent elles aussi faire l'objet de décors. Et, ce qui nous intéressera plus particulièrement dans la suite, ces consoles sont les éléments structurels principaux, avec la dalle, des balcons. Elles doivent reprendre les efforts importants de tension et de compression générés par l'encorbellement. Pour cette raison, les consoles métalliques sont les témoins précieux de l'évolution des techniques d'assemblages de la ferronnerie du point de vue de la transmission des efforts.
Nous présenterons dans la suite des exemples de balcons à consoles en fer forgé qui peuvent être observés aujourd'hui à Paris.
54 rue Saint-Honoré - 1700 ou 1715
1.2 Questions de méthode - choix des balcons, et datation
La méthode suivie pour la rédaction est la même que celle de notre article précédent sur les balcons à consoles en pierre. Nous passons sous silence les garde-corps, ouvrages de serrurerie ou ferronnerie, pour nous concentrer uniquement sur les structures porteuses. La liste de balcons donnée n'a aucune ambition d'exhaustivité. Nous n'avons retenu que les balcons sur rue, trouvés soit dans la littérature (ouvrages sur Paris, balcons classés ou inscrits spécifiquement aux Monuments Historiques), soit situés dans des quartiers connus pour leurs balcons en fer forgé, comme la place des Vosges, l'Île Saint-Louis, et les quais de la Seine plus généralement.
Balcons de la place des Vosges
La date de construction de seuls quelques rares balcons sont connus pour les balcons anciens du XVIIe et XVIIIe siècle. Ces exemples sont regroupés en début d'article chronologiquement. Les autres balcons sont regroupés suivant la typologie de leurs consoles. Pour ces derniers lorsque la date est indiquée elle correspond à la date de construction de l'édifice, et donc pas nécessairement à la date de construction des balcons eux-même. Hillairet étant la source de référence concernant l'histoire des édifices parisiens, nous indiquons lorsque la dernière version de son "Dictionnaire historique des rues de Paris" ne donne pas d'information sur un bâtiment (1997). Lorsque le balcon, la façade ou l'édifice est classé ou inscrit aux Monuments Historiques, nous indiquons sa notice sur la base de donnée Mérimée (lien du type PA00000000 dans la suite).
Balcons de la place des Vosges
Les balcons sont classés par typologie géométrique, c'est à dire suivant la forme globale des consoles (consoles droites, consoles élancées à enroulement, consoles courtes à enroulement etc.). Ce classement ne correspond pas à un classement historique. Par ailleurs, il aurait été possible également de regrouper les balcons par typologie d'assemblage, par typologie de décors etc.
1.3 Vocabulaire
Les consoles métalliques ont une forme globalement triangulaire. Il n'existe pas à notre connaissance de vocabulaire bien établi pour désigner les différents éléments constitutifs du point de vue structurel. Nous utilisons dans la suite les termes suivants pour désigner les trois éléments principaux composant la plupart des consoles :- tirant : pièce horizontale, placé sous la dalle perpendiculairement à la façade. Cette pièce peut également être appelée semelle (voir Barberot 1888 p331), ou simplement corbeau métallique lorsque la console n'est formée que de cette pièce.
- suspente : pièce verticale placée le long du mur.
- jambe de force : pièce oblique fermant le triangle avec le tirant et la suspente. Cette pièce pourrait également être appelée buton, aisselier, lien...
- raidisseur : pièces de formes variées (barres droites, volutes, décors) occupant le centre du triangle.
- lisse : pièce horizontale filant le long de la façade sous la dalle (et donc parallèle à la façade), posée sur les tirants des consoles.
L'angle formé par le tirant et la suspente est parfois appelés équerre. La console métallique est parfois nommée parfois potence (voir Blondel et Patte 1777, Viollet-le-Duc 1866 article Serrurerie). Barberot définit d'ailleurs les consoles métalliques comme des espèces de potences ornées (1888 p. 322 et 331).
2 Balcons regroupés par date de construction
2.1 Datation des balcons
Les bâtiments de la place Royale (actuelle place des Vosges) sont construits entre 1604 et 1612. Les balcons en fer forgé ne sont pas d'origine, ils seront ajoutés à partir des années 1640 (Gady 2002). Les balcons de cette place sont ceux pour lesquels nous avons trouvé les informations les plus précises concernant les dates de construction, grâce à la monographie des hôtels de la place publiée en 1996 sous la direction de Gady. En effet une autorisation est nécessaire au XVIIe et XVIIIe siècle à Paris pour faire construire un balcon. Ces autorisations, lorsqu'elles sont retrouvées dans les archives, permettent de dater avec précision la date de première construction des balcons correspondants.
Les balcons ont fait l'objet de restaurations importantes pour la plupart. Des détails l'indiquent : modifications des assemblages (soudures, boulons à tête hexagonales), présence de cales de hauteur variable entre les consoles et les dalles actuelles. Lors de ces restaurations des éléments d'origine ont pu être remplacés par des éléments de même forme, mais de matériau (fer puddlé, acier, fonte), et d'assemblages différents de ceux d'origine.
Il faut donc considérer avec prudence les datations ci-dessous, car si elles correspondent à la date de première construction des balcons, rien ne permet d'affirmer par exemple que les détails d'assemblages ne sont pas le fruit d'une restauration ultérieure.
Il faut donc considérer avec prudence les datations ci-dessous, car si elles correspondent à la date de première construction des balcons, rien ne permet d'affirmer par exemple que les détails d'assemblages ne sont pas le fruit d'une restauration ultérieure.
2.2 Balcons au XVIIe
Nous n'avons trouvé que de rares exemples de balcons du XVIIe siècle avec consoles métalliques existant toujours aujourd'hui, et pour la date de première construction est démontrée par les sources écrites.
Balcons de l'hôtel Lambert et de l'hôtel Le Vau, 1 et 3 quai d'Anjou, construits vers 1640-1642 (Marrey 1989). L'hôtel est en travaux, les balcons ne sont pas visibles actuellement.
Balcons de l'hôtel Lambert et de l'hôtel Le Vau, 1 et 3 quai d'Anjou, construits vers 1640-1642 (Marrey 1989). L'hôtel est en travaux, les balcons ne sont pas visibles actuellement.
PA00086271
Assemblages jambe de force-tirant : la tête d'une cheville en fer est partiellement visible au niveau du contact entre jambe de force et tirant. L'écrou et le filetage en tête de la jambe de force correspondent à la fixation d'un montant du garde-corps à travers la dalle
Interface lisse-tirant : appui simple
2.3 Balcons au XVIIIe
Les exemples de balcons à consoles métalliques du XVIIIe siècle sont beaucoup plus nombreux que ceux du XVIIe siècle. Néanmoins, l'observation détaillée du mode de construction de ces balcons montre pour une bonne partie d'entre-eux des restaurations ultérieures importantes.
Assemblages jambe de force-tirant : chevilles métalliques probables (mais difficilement visibles, sauf pour les consoles secondaires)
Interface lisse-tirant : tirant forgé "à mi-fer" pour permettre le passage de la lisse. Un renflement est prévu au niveau du mi-fer pour ne pas affamer le tirant
Fixation garde-corps : les écrous visibles sur la lisse extérieure correspondent aux fixations des montant du garde-corps.
14 place des Vosges, hôtel de Ribault de Bréau en 1605 (Hillairet 1997 - PA00086314). Plusieurs balcons ont été construits successivement. Le balcon actuel a été construit en 1708 en remplacement d'un ancien balcon. Ce balcon sera déposé ultérieurement pour être placé à son emplacement actuel (Gady 1996 p343).
Assemblages jambe de force-tirant : boulons filetés à écrou
Interface lisse-tirant : tirant taillé "à mi-fer" pour permettre le passage de la lisse.
Fixation garde-corps : les écrous visibles sur la lisse extérieure semblent correspondre aux fixations des montants du garde-corps. Au niveau des jambes de forces, ces écrous servent également d'assemblage jambe de force-tirant.
Assemblages jambe de force-tirant : boulons filetés à écrou
Interface lisse-tirant : tirant taillé "à mi-fer" pour permettre le passage de la lisse.
Fixation garde-corps : les écrous visibles sur la lisse extérieure semblent correspondre aux fixations des montants du garde-corps. Au niveau des jambes de forces, ces écrous servent également d'assemblage jambe de force-tirant.
12 place des Vosges, hôtel de Pierre de Castille en 1606 (Hillairet 1997 - PA00086294). Premier balcon construit en 1648 sur les deux travées de droite, puis reconstruit en 1711 sur les deux travées centrales (Gady 1996 p333,336).
Assemblages jambe de force-tirant : possibles traces de soudure
Interface lisse-tirant : tirant taillé "à mi-fer" pour permettre le passage de la lisse.
Fixation garde-corps : les petits écrous à tête hexagonale visibles sur la lisse extérieure semblent correspondre à des fixations de montant du garde-corps
La structure du balcon semble donc avoir fait l'objet d'une restauration très importante. Les fers de 1711 ont probablement été remplacés par de nouveaux éléments à une date inconnue.
Assemblages jambe de force-tirant : difficiles à discerner, il pourrait s'agir d'une soudure à la forge. L'écrou et le filetage visible au niveau de l'assemblage correspond à la fixation des montants du garde-corps.
Interface lisse-tirant : appui simple
Assemblages jambe de force-tirant : embrèvement
Interface lisse-tirant : appui simple
15 place des Vosges - 1762 (balcon)
15 place des Vosges - détail des consoles et de leur scellement en pied
Pavillon de la Reine, 28 place des Vosges, premier édifice construit en même temps que le pavillon du roi en 1605 (Hillairet 1997 - PA00086131). Le balcon sur le corps de pavillon principal est construit en 1683, puis reconstruit en 1763. Un second balcon est construit sur le pavillon Est en 1764. Ces deux balcons, qui filent sur respectivement 5 et 4 travées sont les plus longs balcons de la place (Gady 1996 p394-395). Les archives de la médiathèque du patrimoine font état d'un dossier de financement pour la consolidation du balcon entre 1975 et 1985 (dossier non consulté).
Pavillon de la reine, balcon principal
Assemblages jambe de force-tirant : cheville métallique
Interface lisse-tirant : appui simple, avec cales pour remise à niveau indiquant la probable reconstruction de la dalle lors d'une restauration.
Un système porteur existait nécessairement au niveau du grand mascaron ornant la clé de l'arc du passage sous le balcon. Le système porteur pouvait être constituée d'une console métallique avec jambe de force cintrée, ou du mascaron lui-même si ce dernier est en pierre de taille.
Pavillon de la Reine, aile centrale, place des Vosges - 1763 (balcon)
Assemblages jambe de force-tirant : le renflement de l'extrémité du tirant forme une butée pour la jambe de force. Cette butée est complétée par une cheville métallique à clavette. Certaines clavettes ont disparu.
Interface lisse-tirant : appui simple, avec cales pour remise à niveau indiquant la probable reconstruction de la dalle lors d'une restauration.
Pavillon de la Reine, aile est, place des Vosges - 1764 (balcon)
3 Balcons regroupés par typologie
3.1 Consoles élancées à enroulement en pied
Les consoles présentées ci-dessous sont caractérisées par une jambe de force sous la forme d'un fer carré cintré élancé. L'appréciation de cet élancement n'est pas objective et seulement basée sur notre appréciation (pas de mesure réalisée). Cet élancement se traduit généralement par un angle de la jambe de force assez fort avec l'horizontale (supérieur à 45°).
16 place des Vosges. Le balcon a été construit a une époque inconnue (Gady 1996 p352 - PA00086274).
Assemblages jambe de force-tirant : boulons filetés à écrou (à tête hexagonale ?)
Interface lisse-tirant : tirant taillé "à mi-fer" pour permettre le passage de la lisse.
Fixation garde-corps : les petits écrous à tête hexagonale visibles sur la lisse extérieure semblent correspondre à des fixations de montant du garde-corps
Hôtel d'Arvers, 12 quai d'Orléans sur l'île Saint-Louis. Hillairet mentionne le "balcon à doubles courbures et consoles en fer", mais ne donne pas d'information sur la date de construction (1997).
Balcon spécifiquement inscrit à l'ISMH (PA00086273).
Assemblages jambe de force-tirant : aucun assemblage n'est discernable, mais les deux pièces métalliques sont distinctes. Il s'agit probablement d'un assemblage à tenon et mortaise (mortaise créée dans le tirant).
Scellement en pied de jambe de force : seul un boulon plat à clavette est visible, laissé clairement (et volontairement) visible lors de la dernière restauration des enduits de façade.
Interface lisse-tirant : lisses en appui sur des cales pour mise à niveau. Cette mise à niveau, qui n'est pas la même pour chaque console, peut être due à une combinaison de facteurs : tassements différentiels, fléchissement des consoles, surélévation du niveau du plancher intérieur.
Assemblages jambe de force-tirant : boulons filetés à écrou (à tête hexagonale ?)
Interface lisse-tirant : tirant taillé "à mi-fer" pour permettre le passage de la lisse.
Fixation garde-corps : les petits écrous à tête hexagonale visibles sur la lisse extérieure semblent correspondre à des fixations de montant du garde-corps
Hôtel d'Arvers, 12 quai d'Orléans sur l'île Saint-Louis. Hillairet mentionne le "balcon à doubles courbures et consoles en fer", mais ne donne pas d'information sur la date de construction (1997).
Balcon spécifiquement inscrit à l'ISMH (PA00086273).
Assemblages jambe de force-tirant : aucun assemblage n'est discernable, mais les deux pièces métalliques sont distinctes. Il s'agit probablement d'un assemblage à tenon et mortaise (mortaise créée dans le tirant).
Scellement en pied de jambe de force : seul un boulon plat à clavette est visible, laissé clairement (et volontairement) visible lors de la dernière restauration des enduits de façade.
Interface lisse-tirant : lisses en appui sur des cales pour mise à niveau. Cette mise à niveau, qui n'est pas la même pour chaque console, peut être due à une combinaison de facteurs : tassements différentiels, fléchissement des consoles, surélévation du niveau du plancher intérieur.
30-32 quai d'Orléans, hôtel construit au 17e siècle (source : base Mérimée). Hillairet mentionne simplement "Ferroneries", mais ne donne pas d'information sur la date de construction (1997).
L'élévation est inscrite à l'ISMH (PA00086363)
72 quai des Orfèvres, balcon situé au troisième étage. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Elévation et toiture inscrite à l'ISMH (PA00085923)
Structure horizontale particulière pour porter la dalle : il semble que l'ensemble de la structure métallique ait été remplacée par des fers soudés (XXe siècle ?).
L'élévation est inscrite à l'ISMH (PA00086363)
30-32 quai d'Orléans
72 quai des Orfèvres, balcon situé au troisième étage. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Elévation et toiture inscrite à l'ISMH (PA00085923)
Structure horizontale particulière pour porter la dalle : il semble que l'ensemble de la structure métallique ait été remplacée par des fers soudés (XXe siècle ?).
72 quai des Orfèvres
entre le 42 et le 50 quai des Orfèvres, entrée au 9 Place Dauphine. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Assemblages jambe de force-tirant : aucun assemblage n'est discernable, mais les deux pièces métalliques sont distinctes. Il s'agit probablement d'un assemblage à tenon et mortaise (mortaise créée dans le tirant).
Scellement en pied de jambe de force : seul un écrou est visible.
Interface lisse-tirant : tirant taillé "à mi-fer" pour permettre le passage de la lisse.
entre le 42 et 50 quai des Orfèvres
3 quai Malaquais, hôtel construit au XVIIe siècle pour Christophe de Sève (Hillairet 1956). Hillairet mentionne le balcon sans donner cependant d'informations particulières sur ce dernier.
Le balcon est actuellement en cours de restauration et n'est pas visible.
3.2 Consoles courtes à enroulements
Les consoles présentées ci-dessous sont caractérisé par une jambe de force sous la forme d'un fer carré cintré assez court. Cela se traduit généralement par un angle de la jambe de force assez faible avec l'horizontale (inférieur à 45°).
25 rue Montorgueil - date non connue - XVIIIe siècle ? Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Déformation du balcon, qui suit probablement un tassement ancien de la façade.
Assemblages jambe de force-tirant : cheville métallique difficilement discernable
Scellement en pied de jambe de force : cheville ou boulon dans la suspente.
Interface lisse-tirant : appui simple
Déformation du balcon, qui suit probablement un tassement ancien de la façade.
Assemblages jambe de force-tirant : cheville métallique difficilement discernable
Scellement en pied de jambe de force : cheville ou boulon dans la suspente.
Interface lisse-tirant : appui simple
25 rue de Montorgueil
21 rue Danielle-Casanova - construit en 1703 pour Jacques Mazière (Hillairet 1997).
Le balcon est inscrit à l'ISMH (PA75010007)
Disposition étrange des jambes de forces, qui forment une console secondaire sous le tirant en porte à faux. Nous n'avons pas réussit à discerner les assemblages
21 rue Danielle-Casanova
23 quai d'Anjou. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Assemblages jambe de force-tirant : cheville métallique
Interface lisse-tirant : appui simple
32 quai de Béthune, construit en 1640 (Hillairet).
Assemblages jambe de force-tirant : non discernable
Pied de la jambe de force : assemblage en pied masqué par la sur-épaisseur d'enduit apportée lors de la création du décor d'architecture en enduit de la façade.
Lisse : les lisses sont masquées par un enduit. Là où elles sont visibles elles pourraient correspondre en réalité à l'aile inférieure d'un profilé à double T.
32 quai de Béthune
3.3 Consoles galbées
24 rue Saint-Antoine. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).Assemblages jambe de force-tirant : boulon à clavette
Interface lisse-tirant : appui simple. Les lisses métalliques sont peintes en blanc, tout comme les consoles.
24 rue Saint-Antoine
16 place Dauphine. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Elévation inscrite à l'ISMH (PA00085864)
Assemblages jambe de force-tirant : boulon à clavette
Interface lisse-tirant : appui simple, avec cales pour remise à niveau indiquant la probable reconstruction de la dalle lors d'une restauration
A l'extrémité de la jambe de force et du tirant se trouve le même système de fixation du garde-corps que celui du balcon du 20 place des Vosges, daté de 1685. Cependant la fixation du garde corps actuel n'utilise pas cette fixation ancienne.
16 place Dauphine
26 quai du Louvre, Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Assemblages jambe de force-tirant : non visible
26 quai du Louvre
22 quai du Louvre, Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Assemblages jambe de force-tirant : tête d'une cheville métallique plus ou moins visible suivant les consoles
22 quai du Louvre
11 quai Voltaire, construit vers 1665 pour Nicolas Boulleau (Hillairet 1997). Hillairet mentionne le balcon sans donner cependant d'informations particulières sur ce dernier.Assemblages jambe de force-tirant : cheville métallique difficilement discernable
Interface lisse-tirant : appui simple. Les lisses métalliques sont peintes en blanc.
11 quai Voltaire
3.4 Consoles droites
54 rue Saint-Honoré - 1 rue des Prouvaires, maison construite en 1700 (Hillairet) ou 1715 (Mignot p.85). Maison connue sous le nom de "Maison à l'enseigne du Lion d'argent" vers 1860 (Potémon), et sous le nom de "Maison du marteau d'or" vers 1900 (Atget).Le balcon a été inscrit à l'ISMH en 1926 (PA00085950)
Intéressante gravure de 1864 avec fausses consoles ornées masquant les consoles métalliques. Cette disposition est confirmée par une photo de Marville en 1868. Vers 1900, les photos de Atget montrent une nouvelle devanture masquant partiellement les consoles métalliques.
Assemblages jambe de force-tirant : boulons filetés à écrou
54 rue Saint-Honoré - 1700 ou 1715
1 rue des Prouvaires - Potémon 1864 - scanné par la BNF
Atget vers 1900 - scanné par INHA
Atget vers 1900 - Bibliothèque des arts décoratifs
1 rue des Prouvaires - Potémon 1864 - scanné par la BNF
Atget vers 1900 - scanné par INHA
Atget vers 1900 - Bibliothèque des arts décoratifs
159 rue Saint-Martin, appartenant à un groupe d'immeubles du passage Molière faisant l'objet d'inscriptions partielles à l'ISMH. En particulier, la façade du 159 rue Saint-Martin est inscrite à l'ISMH (PA00086230). Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Assemblages jambe de force-tirant : non discernables
Interface lisse-tirant : appui simple, avec différent types de cales qui indiquent de probables travaux importants de restauration sur la dalle dans le passé. Les lisses métalliques sont peintes en blanc, comme les consoles.
Ce balcon est situé au deuxième étage, ce qui est une disposition assez rare pour les balcons anciens (si effectivement ce balcon est antérieur au XIXe siècle).
159 rue Saint-Martin
2bis place des Vosges, hôtel construit en 1606-1607. La date de construction du balcon actuel n'est pas connu, mais ses ferronneries auraient été remaniés début XIXe siècle (entre 1818 au plus tôt, et 1864 au plus tard - Gady 1996 p.289 - PA00086464).
Assemblages jambe de force-tirant : assemblage non discernable : soudure à la forge ? soudure ?
Interface lisse-tirant : appui simple
39 quai de l'Horloge. Hillairet ne donne pas d'information sur la date de construction de ce bâtiment (1997).
PA00085870
Assemblages jambe de force-tirant : difficilement discernables
Interface lisse-tirant : appui simple. Les lisses métalliques sont peintes en blanc.
9 quai Voltaire, construit vers 1665 pour Nicolas Boulleau, comme le 11 (Hillairet 1997). Hillairet mentionne le balcon sans donner cependant d'informations particulières sur ce dernier.
Assemblages jambe de force-tirant : non discernables
Les volutes décoratives sont assemblées par chevilles
Interface lisse-tirant : appui simple, avec cales pour remise à niveau indiquant la probable reconstruction de la dalle lors d'une restauration
Les écrous à l'extrémité des tirants devaient servir à fixer les montants du garde-corps, mais ils ne semblent plus être en service aujourd'hui (voir 20 place des Vosges par exemple).
9 quai Voltaire
29 quai Voltaire, entrée 2-4 rue de Beaune. Hôtel Mailly-Nesle, 29 quai Voltaire, construit en 1632 pour Jean de Monchy, duc de Montcavrel (Hillairet 1997). Le corps de bâtiment auquel appartient le balcon ne date peut-être pas de la phase de construction du XVIIe siècle. La date de construction du balcon lui-même n'est pas connue.
Un salon et les décors intérieurs de l'hôtel sont inscrits à l'ISMH (PA00088720).
Assemblages jambe de force-tirant : non discernables
7bis rue des Saints-Pères. Au 7 de la même rue, l'hôtel a été construit en 1640 (Hillairet 1997). Le 7 et 7bis pourraient faire partie d'une même phase de construction (symétrie en plan des cours).
Assemblages jambe de force-tirant : non discernables
Scellement en pied : certaines jambes de force sont munies en pied d'une embase, probablement pour mieux répartir les efforts sur la maçonnerie (voir Barberot 1888 p.329 sur ce point).
7 rue des Saints-Pères
3.5 Consoles avec aisselier cintré
21 quai d'Anjou, construit en même temps que le 5-9 rue Poulletier, "maisons et hôtels construits par Louis Le Vau père et fils en 1637-1639" (Guide du patrimoine 1994). Hillairet mentionne le balcon sans donner cependant d'informations particulières sur ce dernier (1997).
21 quai d'Anjou - 1637-1639
16 quai de Béthune (indiqué angle quai d'Anjou et rue de Bretonvilliers par Gérard) - balcon construit (1640-1647) par Androuet du Cerceau pour Claude Ragois de Bretonvilliers (source : Gérard 1999). Hillairet donne des références différentes : il s'agirait de l'Hôtel du maréchal de Richelieu (1696-1788), construit en 1661. Le guide du patrimoine renvois pour cette adresse à une description de l'Hôtel de Bretonvilliers.
Assemblages jambe de force-tirant : difficilement discernables, il est possible que la cheville horizontale tienne en place un faux-tenon.
Interface lisse-tirant : appui simple. Les lisses métalliques sont peintes en blanc.
16 quai de Béthune, à l'angle de la rue de Bretonvilliers
42 rue François-Miron, Façade inscrite aux Monuments Historiques. Maison de rapport construite en 1742 selon Mignot (2004 p.92), et au 17ème siècle suivant la base Mérimée.
Le balcon est spécifiquement inscrit à l'ISMH (PA00086344).
Assemblages jambe de force-tirant : embrèvement
Interface lisse-tirant : appui simple
Ces consoles, très courtes, sont peut-être partiellement noyées dans un linteau en béton armé (donc réalisé au plus tôt vers 1890) ?
42 rue François-Miron - XVIIe siècle
15 rue du Roule. Immeubles par Jean-Baptiste Prédot 1689-1696. Toutes les autres maisons de la même époque et appartenant à ce "lotissement spéculatif" (3-15, 19, 14, 20) sont dépourvues de balcon. (Mignot 2004 p.82, Courtin 2008 p.149). Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Assemblages jambe de force-tirant : embrèvement, probablement complété par un tenon et mortaise (non visible)
Interface lisse-tirant : appui simple
15 rue du Roule - Jean Baptiste Prédot 1689-1696 (balcon postérieur ?)
35 rue Saint-Honoré, maison construite début XVIIIe, ferronnerie (et donc nécessairement la structure du balcon) vers 1730 (Mignot 2004 p.89)
Assemblages jambe de force-tirant : non discernables
La dalle du balcon est fortement déformée.
35 rue Saint-Honoré
21 quai de l'Horloge, 1ère moitié du XIIe siècle selon la base Mérimée. Voir Gérard 1999 p.90 pour les garde-corps.
L'élévation est inscrite à l'ISMH (PA00085891)
Assemblages jambe de force-tirant : cheville métallique difficilement discernable au premier balcon, non visible au second balcon
Interface lisse-tirant : non visible au premier balcon, et appui simple avec lisses peintes en blanc au second balcon
3.6 consoles décoratives
Il n'est pas possible d'être catégorique pour ces deux derniers exemples, mais il semble que ces consoles correspondent à des consoles métalliques décoratives, la fonction porteuse pouvant être jouée par exemple par une dalle en béton armé en porte-à-faux prolongeant la dalle du plancher des pièces intérieures.
10 place Dauphine. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997). Peut-être postérieur au XIXe siècle.
10 place Dauphine
4 Balcons avec consoles enduites
Les consoles métalliques enduites sont mentionnées par Blondel et Patte 1777 : quelque fois on masque ces potences avec des consoles de plâtre qui sont creuses en dedans. Les informations sur ces consoles sont plus difficile à obtenir, car il faut généralement que la console présente un désordre pour que la structure métallique interne soit visible.
19 quai de l'Horloge et 2 rue de Harlay, Hôtel de Harlay, place Dauphine et quai de l'Horloge (PA00085890). Les consoles actuelles datent probablement de la dernière restauration à la fin du XXe siècle. En effet, des consoles métalliques enduites sont visibles le côté gauche de la photo de Atget vers 1900 du 21 quai de l'Horloge (voir photo ci-dessus).
8 quai d'Orléans. Bâtiment construit en 1640. Hillairet mentionne le balcon sans donner cependant d'informations particulières sur ce dernier (1997). Bâtiment surélévé en 1891 (source : Paris en construction).
La structure métallique des consoles et des dalles est actuellement visible partiellement là où l'enduit est tombé et/ou a été purgé pour éviter la chute de petits éléments sur le trottoir. Des profilés métalliques à double T sont utilisés pour les dalles, avec entretoises et fentons (visibles sur le troisième balcon). Ce mode constructif est nécessairement postérieur à 1845. Les consoles métalliques semblent être composées de doubles consoles en fer carré. L'enduit est probablement en plâtre.
28 quai de Béthune, construit en 1640, mais façade remaniée au XVIIIe siècle (Hillairet 1956). Les tables en bas-relief antiquisant au dessus des fenêtres du premier étage font penser à celles mentionnés par Mignot (2004 p.97 et 100). Mignot indique que le bas-relief en façade "se répand dans les années 1770-1780 et perdure jusque dans les années 1830-1840" (2004 p.100). Les consoles pourraient donc dater de la fin du XVIIIe siècle si elles ont été reprises avec la façade.
Il est probable que les consoles sont des consoles métalliques avec enduit en plâtre imitant une console en pierre.
30 quai de Béthune, hôtel construit en 1640 (Guide du patrimoine), mais dont la façade date de 1672 (Hillairet 1956). Consoles métalliques visibles, apparemment décorées en fausses pierres aujourd'hui.
62 rue de Turenne. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Chaque console enduite est en réalité formée de trois consoles métalliques. Deux consoles latérales constituées de fers cintrées, avec côtes de vache liés aux fers cintrés par du fil de fer. Cet ensemble forme un treillis métallique qui sert de support à l'enduit (probablement plâtre). La troisième console est centrale, et pourrait être l'élément porteur principal. Elle n'est que très partiellement visible (en tête, et en en pied sur la cinquième console depuis la gauche).
18-20 quai d'Orléans sur l'île Saint-Louis, hôtel du XVIIIe siècle (Hillairet 1956). Hillairet mentionne des propriétaires en 1638-1639 (1997). Une plaque indique que cet hôtel particulier s’appellerait Hôtel Rolland et était la propriété de Etienne Francis Turgot en 1775. Nous avons déjà donné des photos d'un premier balcon dans l'article consacré aux balcons en consoles en pierre. Le second balcon de ce bâtiment est un balcon à consoles métalliques avec enduit probablement en plâtre imitant une console en pierre.
19 quai de l'Horloge et 2 rue de Harlay, Hôtel de Harlay, place Dauphine et quai de l'Horloge (PA00085890). Les consoles actuelles datent probablement de la dernière restauration à la fin du XXe siècle. En effet, des consoles métalliques enduites sont visibles le côté gauche de la photo de Atget vers 1900 du 21 quai de l'Horloge (voir photo ci-dessus).
Hôtel de Harlay
8 quai d'Orléans. Bâtiment construit en 1640. Hillairet mentionne le balcon sans donner cependant d'informations particulières sur ce dernier (1997). Bâtiment surélévé en 1891 (source : Paris en construction).
La structure métallique des consoles et des dalles est actuellement visible partiellement là où l'enduit est tombé et/ou a été purgé pour éviter la chute de petits éléments sur le trottoir. Des profilés métalliques à double T sont utilisés pour les dalles, avec entretoises et fentons (visibles sur le troisième balcon). Ce mode constructif est nécessairement postérieur à 1845. Les consoles métalliques semblent être composées de doubles consoles en fer carré. L'enduit est probablement en plâtre.
8 quai d'Orléans - 3 balcons à consoles métalliques enduites
8 quai d'Orléans - détail du troisième balcon
8 quai d'Orléans - détail du premier et deuxième balcon
Il est probable que les consoles sont des consoles métalliques avec enduit en plâtre imitant une console en pierre.
28 quai de Béthune - fin XVIIIe (hypothèse)
30 quai de Béthune, hôtel construit en 1640 (Guide du patrimoine), mais dont la façade date de 1672 (Hillairet 1956). Consoles métalliques visibles, apparemment décorées en fausses pierres aujourd'hui.
30 quai de Béthune
30 quai de Béthune
62 rue de Turenne. Hillairet ne donne pas d'information sur ce bâtiment (1997).
Chaque console enduite est en réalité formée de trois consoles métalliques. Deux consoles latérales constituées de fers cintrées, avec côtes de vache liés aux fers cintrés par du fil de fer. Cet ensemble forme un treillis métallique qui sert de support à l'enduit (probablement plâtre). La troisième console est centrale, et pourrait être l'élément porteur principal. Elle n'est que très partiellement visible (en tête, et en en pied sur la cinquième console depuis la gauche).
62 rue de Turenne
18-20 quai d'Orléans sur l'île Saint-Louis, hôtel du XVIIIe siècle (Hillairet 1956). Hillairet mentionne des propriétaires en 1638-1639 (1997). Une plaque indique que cet hôtel particulier s’appellerait Hôtel Rolland et était la propriété de Etienne Francis Turgot en 1775. Nous avons déjà donné des photos d'un premier balcon dans l'article consacré aux balcons en consoles en pierre. Le second balcon de ce bâtiment est un balcon à consoles métalliques avec enduit probablement en plâtre imitant une console en pierre.
18-20 quai d'Orléans, un des deux balcons
5 Balcons disparus
Les photos anciennes, en particulier celles de Atget vers 1900-1920, illustrent des balcons aujourd'hui disparus.
101 rue de Grenelle - photo Atget vers 1900 - Bibliotheque des arts décoratifs
Bibliothèque polonaise, 6 quai d'Orléans, construit en 1655 (Hillairet 1997).
Probable consoles métalliques, masquées par fausses consoles pierre. Ce balcon, visible sur une photo de Atget vers 1900, a disparu de la façade actuelle.
PA00086362
5 place des Vosges, balcon visible sur une photo de 1916, mais disparu aujourd'hui (Gady 1996 p.194) PA00086315
19 place des Vosges, balcon visible sur une photo de 1920, mais disparu aujourd'hui (Gady 1996) PA00086304
6 Conclusion
Les balcons en encorbellement du XVIIe et XVIIIe siècle avec consoles métalliques semblent aujourd'hui moins nombreux que les balcons avec consoles en pierre. Les quelques exemples donnés dans cet article mettent en évidence de nombreuses typologies différentes pour les consoles des balcons, particulièrement du point de vue des assemblages. Les informations réunies concernant les datations de quelques uns de ces exemples sont insuffisantes pour tirer des conclusions quant-à la datation des balcons à partir de leur typologie.
Nous avons également mis en ligne une carte des balcons anciens de Paris, mentionnés dans cet article, pour permettre de les localiser plus facilement.
Nous avons également mis en ligne une carte des balcons anciens de Paris, mentionnés dans cet article, pour permettre de les localiser plus facilement.
Article mis en ligne le : 03/04/2014.
Révisé le : 03/05/2014.
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