tag:blogger.com,1999:blog-38599882659220874532024-03-13T19:54:04.142+01:00Combien ça porte ?Comprendre la structure des monuments anciensUnknownnoreply@blogger.comBlogger39125tag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-37818858646987920232018-07-17T15:28:00.000+02:002018-07-17T15:28:15.596+02:00Étude des rapports entre stéréotomie et résistance des voûtes clavéesUn nouvel article concernant la résistance des voûtes a été mis en ligne sur bestrema.fr. Cet article présente une thèse de doctorat qui explore l'influence de la coupe des pierres sur la résistance des voûtes clavées en général, et des couvrements plans (plates-bandes et voûtes plates) en particulier <a href="http://bestrema.fr/etude-des-rapports-entre-stereotomie-et-resistance-des-voutes-clavees/" rel="nofollow">Lire la suite sur bestrema.fr</a>.
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-20821063748518880972015-02-23T09:22:00.000+01:002015-02-23T09:22:06.147+01:00Planchers à fers méplatsUn nouvel article concernant les planchers métalliques anciens a été mis en ligne sur bestrema.fr. Les planchers à fers méplats sont brevetés par Vaux en 1845. Ce système simple, avec entretoises, fantons et hourdis plâtre, précède les planchers à solives à double T (IAO) qui apparaîtront quelques années plus tard. <a href="http://bestrema.fr/planchers-a-fers-meplats/" rel="nofollow">Lire la suite sur bestrema.fr</a>.
Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-37358315846508773262015-02-18T12:01:00.000+01:002015-02-18T12:01:13.457+01:00Planchers à fermettesUn nouvel article concernant les planchers métalliques anciens a été mis en ligne sur bestrema.fr. Les planchers à fermettes sont le premier type de plancher métallique construit en France, dès le XVIIIe siècle. Nous présentons ces planchers, leur histoire et des exemples parus dans des traités de construction. <a href="http://bestrema.fr/planchers-a-fermettes/" rel="nofollow">Lire la suite sur bestrema.fr</a>.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-71426918093074507572015-01-08T09:47:00.000+01:002015-01-08T09:47:01.836+01:00Epure de MéryUn nouvel article concernant l'épure de Méry a été mis en ligne sur bestrema.fr. L'épure de Méry permet d'évaluer la stabilité d'une voûte maçonnée en berceau en quelques étapes simples de dessin. Exemples et histoire de la méthode sont donnés dans cet article. <a href="http://bestrema.fr/epure-de-mery/" rel="nofollow">Lire la suite sur bestrema.fr</a>.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-43575860890588417842014-12-14T20:55:00.002+01:002015-01-08T09:47:14.430+01:00Corniches en encorbellementUn nouvel article concernant les encorbellements en maçonnerie a été publié sur bestrema.fr. Il présente les corniches des entablements, avec présentation de leur mode constructif et évolution de l'Antiquité à l'Epoque Moderne, pour comprendre leur stabilité. <a href="http://bestrema.fr/corniches-en-encorbellement/" rel="nofollow">Lire la suite sur bestrema.fr</a>.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-49307233505758694142014-12-01T21:40:00.002+01:002014-12-01T21:40:52.018+01:00Balcons en encorbellementUn nouvel article concernant la stabilité des encorbellements en maçonnerie a été publié sur bestrema.fr. Il présente l'histoire des balcons, leur apparition et leur évolution, et l'influence de la stabilité sur leur morphologie. <a href="http://bestrema.fr/balcons-en-encorbellement/" rel="nofollow">Lire la suite sur bestrema.fr</a>.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-81115114544838975832014-11-23T20:28:00.001+01:002014-11-23T20:29:37.171+01:00Stabilité des encorbellementsUn nouvel article concernant la stabilité des encorbellements en maçonnerie a été publié sur bestrema.fr. Il présente l'évaluation de l'équilibre et de la résistance des corbeaux et des consoles, et les moyens employés par les constructeurs anciens pour s'assurer de l'équilibre des encorbellements. <a href="http://bestrema.fr/stabilite-des-encorbellements/">Lire la suite sur bestrema.fr</a>.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-65212428087025681432014-11-16T18:23:00.001+01:002014-11-16T18:23:54.093+01:00Planchers bois anciens - EncorbellementsNous annonçons la création de <a href="http://bestrema.fr/">BESTREMA</a>, un bureau d'études structure basé à Paris, spécialisé dans les monuments anciens. Un des objectifs de cette société est de participer à la diffusion des connaissances sur la structure des monuments anciens auprès du grand public.<br />
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Les nouveaux articles que nous écrirons seront désormais mis en ligne sur <a href="http://bestrema.fr/">bestrema.fr</a>. Les anciens articles qui ont déjà été publiés ces deux dernières années resteront à votre disposition sur <i>Combien ça porte</i>. Nous vous remercions d'avoir suivi ce blog, et nous remercions tout particulièrement les lecteurs qui ont partagés avec nous leurs observations sur les structures des monuments anciens.<br />
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Quatre nouveaux articles ont déjà été publiés sur <a href="http://bestrema.fr/">bestrema.fr</a>.<br />
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Les trois premiers concernent les planchers anciens en bois. Un premier article présente la typologie des différents <a href="http://bestrema.fr/planchers-bois-anciens/">planchers en bois</a> construits en France depuis le Moyen-Age jusqu'à la révolution. Il indique également les détails constructifs de ces planchers. Un deuxième article décrit les <a href="http://bestrema.fr/dimensions-des-planchers-bois-anciens/">dimensions des solives</a> de plancher prescrites par les traités d'architecture XVIIe siècle au XIXe siècle. Enfin, un dernier article s'intéresse au <a href="http://bestrema.fr/bois-de-brin-et-bois-refendu/">bois de brin et au bois refendu</a>. Le bois de brin désigne un bois employé pour la charpente qui comporte le cœur de l'arbre. Le bois refendu est obtenu en refendant un bois de brin en plusieurs éléments de section plus réduite. Le bois de brin a longtemps été utilisé de façon presque systématique pour la charpente, et au XVIIIe siècle, un procès opposera des charpentiers parisiens à un fameux architecte, autour de cette question. Pourquoi une telle défense du bois de brin ? Nous proposons des éléments de réponse dans cet article.<br />
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Enfin, la maçonnerie n'est pas laissée de côté. Un article relatif aux <a href="http://bestrema.fr/les-encorbellements-en-maconnerie/">encorbellements en maçonnerie</a> a également été mis en ligne. Il servira d'introduction à une série de trois articles à venir concernant la stabilité des encorbellements, les balcons, et enfin les corniches.Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-52716309801085861012014-04-10T21:47:00.001+02:002014-05-03T14:06:05.287+02:00Carte des balcons anciens à ParisSuite à la mise en ligne des deux articles sur les balcons anciens à Paris, avec consoles en fer forgé ou en pierre, nous proposons ci-dessous une carte qui répertorie l'ensemble des balcons mentionnés dans ces articles. A quelques exceptions près, les balcons répertoriés ici sont des balcons appartenant à une façade sur rue, et ils sont donc visible depuis la rue. Cette carte n'est pas exhaustive, et ne répertorie pas les balcons construits après 1800 environ.<br>
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Les balcons sont regroupés de façon sommaire par type de console à l'aide d'une icone.
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<li><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-Qa71184tUjM/U0blOSjNLTI/AAAAAAAABu0/zHe7hEpgmQA/s320/IconConsoleMetal.png" height="22" width="22"> : balcon à console métallique</li>
<li><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-CjzUDEYBVAA/U0btgdxiMiI/AAAAAAAABv8/uqt8n8_SEZQ/s320/IconConsolePierre.png" height="22" width="22"> : balcon à console en pierre</li>
<li><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-kgHndubyZ6Q/U0buUMw4M6I/AAAAAAAABwQ/HK3GwW6viSg/s320/IconConsoleEnduite.png" height="22" width="22"> : balcon à console métallique enduite</li>
<li><img border="0" src="http://maps.gstatic.com/mapfiles/ms2/micons/red.png" height="22" width="22"> : balcon qui sera ajouté lors de la prochaine mise à jour des articles</li>
</ul>
Un clic sur ces icône indique l'adresse exacte du balcon correspondant. Vous pourrez retrouver les descriptifs et informations historiques des balcons sur les articles correspondants : <a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2014/04/balcons-paris-consoles-metalliques.html">balcons à console métallique (ou enduite)</a> et <a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2014/03/balcons-paris-consoles-en-pierre.html">balcons à console en pierre</a>.<br>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2014/04/carte-des-balcons-anciens-paris.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-4773485516835104442014-04-03T21:50:00.000+02:002014-05-03T13:29:19.192+02:00Balcons - Paris - Consoles métalliques<h3>
1 1 Les balcons en encorbellement - exemples parisiens</h3>
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1.1 Introduction</h4>
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De nombreux balcons en encorbellement ont été construits à Paris au XVIIe et XVIIIe siècle à l'aide de consoles en fer forgé. Les sources écrites anciennes et actuelles focalisent leur attention plus particulièrement sur les garde-corps. Ces derniers sont formés de montants verticaux et de lisses horizontales, formant des panneaux à l'intérieur desquels s'inscrivent les décors. La beauté de ces garde-corps occulte souvent les consoles métalliques qui soutiennent la dalle du balcon et son garde-corps, qui sont alors passées sous silence.<br>
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Pourtant les consoles en fer forgé sont dignes d'intérêt. Elles peuvent elles aussi faire l'objet de décors. Et, ce qui nous intéressera plus particulièrement dans la suite, ces consoles sont les éléments structurels principaux, avec la dalle, des balcons. Elles doivent reprendre les efforts importants de tension et de compression générés par l'encorbellement. Pour cette raison, les consoles métalliques sont les témoins précieux de l'évolution des techniques d'assemblages de la ferronnerie du point de vue de la transmission des efforts.<br>
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Nous présenterons dans la suite des exemples de balcons à consoles en fer forgé qui peuvent être observés aujourd'hui à Paris.<br>
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<div style="text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-IrmMkn-7-Sc/UxIZMWMQfOI/AAAAAAAABRA/uJ4nmIucW8U/s1600/Balcon54rueSaintHonor%C3%A9.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Balcon sur l'angle du 54 rue Saint-Honoré et 1 rue des Prouvaires à Paris" border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-IrmMkn-7-Sc/UxIZMWMQfOI/AAAAAAAABRA/uJ4nmIucW8U/s400/Balcon54rueSaintHonor%C3%A9.JPG" height="140" title="" width="400"></a></div>
<div style="text-align: center;">
54 rue Saint-Honoré - 1700 ou 1715</div>
<h4>
1.2 Questions de méthode - choix des balcons, et datation</h4>
<h4>
<div style="font-weight: normal;">
La méthode suivie pour la rédaction est la même que celle de notre article précédent sur les balcons à consoles en pierre. Nous passons sous silence les garde-corps, ouvrages de serrurerie ou ferronnerie, pour nous concentrer uniquement sur les structures porteuses. La liste de balcons donnée n'a aucune ambition d'exhaustivité. Nous n'avons retenu que les balcons sur rue, trouvés soit dans la littérature (ouvrages sur Paris, balcons classés ou inscrits spécifiquement aux Monuments Historiques), soit situés dans des quartiers connus pour leurs balcons en fer forgé, comme la place des Vosges, l'Île Saint-Louis, et les quais de la Seine plus généralement.<br>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-pGwKJrWAVG8/U2TQKsufiyI/AAAAAAAABxU/RM5fYKVIy_U/s1600/Balcon20PlaceDesVosgesEnsemble.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Perspective des balcons de la place des Vosges à Paris" border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-pGwKJrWAVG8/U2TQKsufiyI/AAAAAAAABxU/RM5fYKVIy_U/s320/Balcon20PlaceDesVosgesEnsemble.JPG" height="251" title="" width="320"></a></div>
<div style="text-align: center;">
Balcons de la place des Vosges</div>
</div>
<div style="font-weight: normal;">
<br></div>
<span style="font-weight: normal;">La date de construction de seuls quelques rares balcons sont connus pour les balcons anciens du XVIIe et XVIIIe siècle. Ces exemples sont regroupés en début d'article chronologiquement. Les autres balcons sont regroupés suivant la typologie de leurs consoles. </span>Pour ces derniers lorsque la date est indiquée elle <b>correspond à la date de construction de l'édifice, et donc pas nécessairement à la date de construction des balcons eux-même<span style="font-weight: normal;">. </span></b><span style="font-weight: normal;">Hillairet étant la source de référence concernant l'histoire des édifices parisiens, nous indiquons lorsque la dernière version de son "Dictionnaire historique des rues de Paris" ne donne pas d'information sur un bâtiment (1997). </span><span style="font-weight: normal;">Lorsque le balcon, la façade ou l'édifice est classé ou inscrit aux Monuments Historiques, nous indiquons sa notice sur la base de donnée Mérimée (lien du type PA00000000 dans la suite).</span></h4>
<h4>
<span style="font-weight: normal;">Les balcons sont classés par typologie géométrique, c'est à dire suivant la forme globale des consoles (consoles droites, consoles élancées à enroulement, consoles courtes à enroulement etc.). Ce classement ne correspond pas à un classement historique. Par ailleurs, il aurait été possible </span><span style="font-weight: normal;">également</span><span style="font-weight: normal;"> </span><span style="font-weight: normal;">de regrouper les balcons par typologie d'assemblage, par typologie de décors etc.</span></h4>
<h4>
<span style="font-weight: normal;"></span></h4></div><a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2014/04/balcons-paris-consoles-metalliques.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-86827583149302933062014-03-22T12:54:00.000+01:002014-05-03T13:51:56.620+02:00Balcons - Paris - Consoles en pierre<h3>
1 Les balcons en encorbellement - exemples parisiens</h3>
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<h4>
1.1 Introduction</h4>
Le balcon en encorbellement est un des éléments architecturaux le plus marquant des façades sur rue des édifices à Paris. Eléments récurrents des façades des immeubles haussmanniens au XIXe siècle, les balcons en encorbellement ont fait leur apparition à Paris environ 300 ans plus tôt, vers 1640-1650. Nous présentons dans cet article un corpus d'une cinquantaine de balcons construits entre 1636 et 1830. Ces balcons se trouvent aujourd'hui majoritairement sur les quais de Seine, et plus particulièrement sur l'Ile-Saint-Louis. Le fait que Louis Le Vau [1612-1670] ait "suggéré que toutes les maisons de ce côté [quai de Béthune] de l'île Saint-Louis en bordure de la Seine soient ornées de beaux balcons" n'est peut-être pas un hasard (Hillairet 1956). Le quai de Béthune était ainsi appelé jusqu'au XVIIIe siècle le quai des Balcons (Marrey 1989).<br>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-4GL5h3iDSpo/Ux5CNf71uFI/AAAAAAAABgc/jKFN83JcS1g/s1600/Balcon19QuaiDeBourbon.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Balcon du 19 quai de Bourbon à Paris" border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-4GL5h3iDSpo/Ux5CNf71uFI/AAAAAAAABgc/jKFN83JcS1g/s540/Balcon19QuaiDeBourbon.JPG" title="" width="540"></a><br>
Hôtel de Jassaud, 19 quai de Bourbon - 1642</div>
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Les exemples de balcons en encorbellement que nous allons donner viennent compléter ceux déjà réunis concernant les <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/11/balcons-palerme.html">balcons à Palerme</a>, et les <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2013/07/balcons-corse-du-sud.html">balcons de Corse du Sud</a>. Ces exemples, de divers lieux et époques, font partie d'une recherche que nous menons actuellement sur les systèmes constructifs en encorbellement. Ils serviront de corpus de référence pour étudier la typologie des balcons et leur stabilité dans le cadre d'un prochain article.<br>
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Les balcons à Paris sont innombrables. Nous avons choisi de limiter nos exemples aux balcons les plus anciens, et à ceux qui sont visibles depuis la rue. De plus, ce premier article concerne uniquement les balcons à console en pierre, un second article sera publié concernant les balcons à console métallique, moins nombreux à Paris mais peut-être encore plus dignes d'intérêt, en raison de la rareté des structures porteuses du XVIIe et XVIIIe siècle construites entièrement en fer. Il se peut que quelques consoles métalliques, travesties en consoles en pierre par l'emploi d'un corps d'enduit se soient glissées parmi les balcons présentées ici. Nous verrons dans un prochain article sur les balcons métalliques le cas de telles consoles.<br>
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1.2 Questions de méthode - choix des balcons, et datation</h4>
Le fil conducteur de ce blog étant l'étude de la stabilité des constructions anciennes et l'histoire de la construction, nous passerons sous silence les garde-corps, ouvrages de serrurerie ou ferronnerie qui sont parfois appelés eux-même balcons dans la littérature. De même, les balcons qui ne sont pas en encorbellement ne seront pas présentés ici.<br>
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La liste de balcons donnée ici n'est pas exhaustive. Comme nous n'avons retenu que les balcons sur rue, choix pratique pour les illustrations, les balcons donnés ici ne sont peut-être pas représentatifs de l'ensemble des balcons anciens à Paris. Par exemples les balcons d'hôtel particulier présentés ici correspondent à ceux dont le bâtiment principal possède une façade sur rue. Les hôtels particuliers entre cour et jardin ne sont pas dans ce cas. Les balcons sur cour (Hôtel Matignon, Hôtel de Noirmoutier, etc.), ou sur jardin (Hôtel de Soubise, Hôtel d'Evreux, Hôtel Biron, etc.) ne sont pas représenté dans les exemples donnés ici.<br>
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<b>Les dates indiquées pour chaque exemple de balcon correspondent en réalité aux dates de construction des édifices, et donc pas nécessairement à la date de construction des balcons eux-même. </b>Si la date de construction du balcon est connue avec certitude, cela est précisé explicitement, mais c'est malheureusement rarement le cas. Les deux sources principales pour les datations des édifices et des balcons sont Connaissance du vieux Paris de Hillairet (1956), et la base de donnée Mérimée pour les édifices (ou balcons seuls parfois) classés ou inscrits aux Monuments Historiques. L'histoire de l'architecture privée parisienne a fait l'objet de nombreuses études depuis la publication du livre de Hillairet en 1956, et il est possible que les nouvelles découvertes explique des décalages entre les dates données ici et les dates donnée dans des sources plus récentes. Lorsque le balcon, la façade ou l'édifice est classé ou inscrit aux Monuments Historiques, nous indiquons sa notice sur la base de donnée Mérimée (lien du type PA00000000 dans la suite).<br>
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Nous n'avons pas essayé de dater par nous même ces balcons en référence à leur ornementation. Dans quelques cas nous avertirons le lecteur lorsque la date de construction de l'édifice est manifestement bien antérieure au balcon. L'utilisation des connaissance des styles des gardes-corps permettrait peut-être de préciser un peu les datations, tout en étant sujet aux évidentes limites des réemplois, mise au goût du jour, restaurations et imitations.<br>
<h4>
1.3 Redécouvrir les balcons en encorbellement</h4>
<div>
Les exemples réunis ici sont l'occasion de se poser quelques questions sur leur évolution structurelle, tant du point de vue individuel (réparations et restaurations subis par chaque balcon) que du point de vue collectif (évolution de la taille des consoles, de leur saillie, de leur position par rapport aux trumeaux des étages, de l'épaisseur des dalles, de l'importance des clés d'arcs).</div>
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Nous pouvons mentionner ici quelques observations, qui si elles ne peuvent tenir lieu de vérité générale, permettent de mettre les exemples donnés ci-dessous en perspective. Ainsi l'épaisseur moyenne des balcons les plus anciens (XVIe et début XVIIe) semble inférieur à l'épaisseur des balcons les plus récents de nos exemples (début XIXe). Des barres métalliques sont fréquemment visibles sous les dalles des balcons, tels celles que l'on trouve dans la littérature du XVIIIe siècle concernant ces balcons (voir fig V. de Blondel et Patte 1777 ci-dessous). Ces barres ne sont donc pas nécessairement des renforts, mais peut-être dans certains cas des dispositifs constructifs d'origine. Les dalles ont parfois été remplacée entièrement, des fois en béton ou ciment armé (voir exemple du 32 rue Saint-Antoine ci-dessous). Les consoles, initialement positionnées au droit des trumeaux sur les exemples du XVIIe, peuvent être placée au niveau des clés des arcs (voir exemple du 82 rue François-Miron). Le développement des cartouches ornant les clés d'arc peut même faire penser à des consoles secondaires d'un point de vue stabilité (remarque à prendre avec beaucoup de précaution, car nous n'avons pas connaissance de l'appareillage).</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-D2VaM2l_XrE/UyKxA3dkHhI/AAAAAAAABlM/xPczVi_EhSg/s1600/Blondel1777PlLXXVIFig5.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Linteaux de fer pour soutenir la tablette du Balcon, gravure de Blondel et Patte 1777" border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-D2VaM2l_XrE/UyKxA3dkHhI/AAAAAAAABlM/xPczVi_EhSg/s320/Blondel1777PlLXXVIFig5.png" height="236" title="" width="320"></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
"linteaux de fer pour soutenir la Tablette du Balcon"</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
d'après Blondel et Patte 1777 - scanné par la <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65602564">BNF</a></div>
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<div style="text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-ASH_gwJphZA/Ux5CTwLL2OI/AAAAAAAABho/4kEC06vmbE4/s1600/Balcon32RueSaintAntoineBeton.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Dalle de balcon en béton ou ciment armé, 32 rue Saint-Antoine à Paris" border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-ASH_gwJphZA/Ux5CTwLL2OI/AAAAAAAABho/4kEC06vmbE4/s320/Balcon32RueSaintAntoineBeton.JPG" height="216" title="" width="320"></a></div>
<div style="text-align: center;">
32 rue Saint-Antoine - dalle en béton ou ciment armé<br>
</div></div><a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2014/03/balcons-paris-consoles-en-pierre.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-36271439164001337372014-02-08T16:14:00.001+01:002014-02-08T16:14:17.713+01:00Maçonneries - Glossaire anglais-français-allemand
<meta name="GENERATOR" content="TtH 4.03">
<span class="Z3988" title=" ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&rfr_id=info%3Asid%2Focoins.info%3Agenerator&rft.title=Maconneries+-+Glossaire+anglais-français-allemand&rft.creator=Mathias+Fantin&rft.date=2014-02-08&rft.type=Blog&rft.source=http%3A%2F%2Fcombiencaporte.blogspot.fr%2F&rft.language=fr"></span>
<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
Des conférences internationales d'histoire de la construction ont lieu tous les 3 ans depuis 2003: Madrid (2003), Cambridge (2006), Cottbus (2009), Paris (2012). Les actes de ces conférences sont des sources importantes pour comprendre les monuments anciens. Le vocabulaire technique des voûtes et plus généralement des constructions en maçonnerie est bien spécifique. Nous proposons ci-dessous un glossaire multilingue anglais-français-allemand concernant la maçonnerie, du point de vue des structures, pour faciliter la compréhension de ce type d'article. Nous avons choisi d'ajouter de plus les traductions en allemand pour aider spécifiquement à la compréhension du <i>Lehrhuch der gostischen Konstruktionen</i> de Ungewitter et Mohrmann (1901 [<a href="#ung1901" id="CITEung1901">4</a>]), qui est selon Huerta la meilleure présentation de la construction et analyse structurelle de la maçonnerie dans l'architecture gothique (2008 [<a href="#hue2008" id="CITEhue2008">2</a>]). Il existe également une traduction anglaise de cet ouvrage (1920 [<a href="#ung1920" id="CITEung1920">5</a>]).
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Par ailleurs, des glossaires très complets sont disponibles sur internet concernant les maçonneries, cette fois ci du point de vue des matériaux : voir <a href="http://www.rilem.org/gene/main.php?base=500219&id_publication=92">Groot et al.</a> 2004 [<a href="#gro2004" id="CITEgro2004">1</a>] et <a href="http://www.international.icomos.org/publications/monuments_and_sites/15/index.htm">Vergès-Belmin</a> 2008 [<a href="#ver2008" id="CITEver2008">6</a>]. Nous avons déjà mis en ligne un article concernant cette fois ci le <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/05/vocabulaire-francais-anglais-pour-les.html">vocabulaire de la charpente en anglais et français</a>.
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Ce glossaire pour la maçonnerie contient certainement des erreurs et des imprécisions. Le sens des termes techniques évolue avec le temps, comme nous avons pu le voir sur l'exemple des <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2013/06/les-tirants-metalliques-anciens.html">tirants métalliques anciens</a> lors d'un précédent article. Nous espérons que ce glossaire pourra cependant vous être utile pour découvrir plus facilement les articles anglais et allemand.
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<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2014/02/maconneries-glossaire-anglais-francais.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-36447266929981618452013-10-27T22:23:00.000+01:002016-09-07T11:43:30.641+02:00MicMac - tutoriel de photogrammétrie sous Windows<div class="p">
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<a href="https://www.blogger.com/null" id="tth_sEc0.1"></a><br>
<span style="background-color: #fff2cc;">Mise à jour septembre 2016 : une interface graphique est maintenant disponible pour MicMac (fournie avec le fichier d'installation de MicMac pour la version windows, voir le répertoire InterfaceCEREMA). Cette interface graphique facilitera l'accès à MicMac aux débutants.</span><br>
<span style="background-color: #fff2cc;"><br></span>
<span style="background-color: #fff2cc;">Un <a href="http://bestrema.fr/micmac-tutoriel-et-script-pour-photogrammetrie-sous-windows/" rel="nofollow">nouveau tutoriel pour MicMac</a> est proposé sur le site bestrema.fr. Ce tutoriel permettra aux utilisateurs non débutants de gérer les problèmes de divergence, d'utiliser des photos prises avec autofocus, et d'automatiser leur utilisation de MicMac sous windows.</span><br>
<h3>
<br></h3>
<h3>
1 Introduction</h3>
Après nous être intéressé dans un <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/07/la-photogrammetrie-visualsfm-et-meshlab.html">précédent article</a> à VisualSFM, nous présentons aujourd'hui un autre logiciel de photogrammétrie, <a href="http://www.micmac.ign.fr/">MicMac</a>, permettant lui aussi de réaliser des nuages de points à partir de photos. Ce logiciel a été créé par Marc Pierrot Deseilligny de l'IGN, et sa licence permet une utilisation libre en échange d'une obligation de citation (voir les détails de la licence <a href="http://logiciels.ign.fr/?+-CeCILL-B-+">CeCILL-B</a> sur le site de l'IGN). Il est plus difficile d'accès que VisualSFM, mais de récentes mises à jour ont grandement simplifié son utilisation sous windows, bien qu'il n'existe pas encore à notre connaissance d'interface graphique fonctionnant sous windows.
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Ce tutoriel s'adresse aux personnes ayant un minimum de connaissances en photographie, mais pas de connaissance particulière en photogrammétrie. Il expose les éléments minimaux à connaître pour pouvoir utiliser MicMac.
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MicMac est un logiciel qui peut être paramétré de façon très fine pour s'adapter à toutes les situations. C'est cette polyvalence qui fait sa force, mais qui le rend également d'accès complexe aux débutants. La présentation que nous faisons ci-dessous favorisera la simplicité et la rapidité de calcul (au détriment de la précision), de manière à permettre à des utilisateurs débutants d'obtenir des premiers résultats sans trop d'efforts.
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Nous attirons tout de suite l'attention du lecteur sur la nécessité d'un certain nombre de prérequis pour l'utilisation de MicMac :
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<ul>
<li> connaître les principes de base du fonctionnement d'un appareil photo (longueur focale, ouverture, mise au point, exposition etc.).
<div class="p">
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</li>
<li> posséder un appareil photo dont on peut régler manuellement au moins la longueur focale, l'ouverture, et la mise au point - sinon il est toujours possible d'utiliser Micmac avec les exemples d'images fournis par l'IGN : voir le Boudha dataset sur la <a href="http://logiciels.ign.fr/?Telechargement,20">page de téléchargement de l'IGN</a>.
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<!----></div>
</li>
<li> savoir retoucher les images avec un logiciel de dessin (du type Gimp ou Photoshop).
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</li>
<li> connaître la base des expressions régulières pour la manipulation des chaînes de caractères
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<!----></div>
</li>
<li> savoir manipuler les fichiers textes et renommer leurs extensions.
<div class="p">
<!----></div>
</li>
<li> être patient - si vous n'avez aucune expérience en photogrammétrie il vous faudra probablement quelques heures avant d'obtenir vos premiers résultats probants.
<div class="p">
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</li>
</ul>
<div class="p">
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Si ces prérequis vous découragent, ne baissez pas les bras, vous pouvez commencer à vous intéresser à la photogrammétrie à l'aide d'un autre logiciel plus facile d'accès (offrant peut-être moins de possibilités) et avec une interface graphique (voir <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/07/la-photogrammetrie-visualsfm-et-meshlab.html">notre tutoriel sur VisualSFM</a>).
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<div class="p">
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Rappelons le but principal de notre article, qui est d'offrir aux débutants une porte d'entrée à l'utilisation de MicMac sur windows à travers un exemple, et de permettre au lecteur d'acquérir quelques connaissances de base nécessaires pour aborder les documentations existantes sur MicMac. Ce tutoriel est donc avant tout un outil de vulgarisation pour les débutants en photogrammétrie ou avec MicMac.
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<!----></div>
<a href="https://www.blogger.com/null" id="tth_sEc0.2"></a><br>
<h3>
2 Notions de bases</h3>
Les étapes principales pour la construction d'un nuage de points sont :
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<ul>
<li> la détermination de la calibration intrinsèque de l'appareil photo dans le réglage qui a servi à faire les photos à la base du nuage de point (<i>étalonnage</i>)
<div class="p">
<!----></div>
</li>
<li> l'orientation générale des photos
<div class="p">
<!----></div>
</li>
<li> la corrélation entre une image maîtresse et ses images filles.
<div class="p">
<!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p">
<!----></div>
L'ensemble de ces concepts sont définis dans le <a href="http://www.tapenade.gamsau.archi.fr/TAPEnADe/PR_elements.html">protocole pour prises de vue d'éléments architecturaux</a> (page 5 à 11) du laboratoire MAP/GAMSAU du CNRS. Nous conseillons vivement la lecture de ce protocole avant de poursuivre cet article, car il définit clairement les concepts de photogrammétrie essentiels pour l'utilisation de MicMac.
<br>
<div class="p">
<!----></div>
Nous allons voir que MicMac réalise successivement cet étalonnage, orientation et corrélation, et nous reparlerons donc de ces étapes dans la suite.
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<!----></div>
<a href="https://www.blogger.com/null" id="tth_sEc0.3"></a><br>
<h3>
3 Prises de vues</h3>
La prise des photos doit répondre à des règles précises. Contrairement à VisualSFM qui offre une certaine souplesse dans le choix des photos, il ne sera pas possible d'obtenir de résultats probants avec MicMac si les règles de bases pour les prises de vues détaillées ci-dessous ne sont pas respectées.
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<div class="p">
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<a href="https://www.blogger.com/null" id="tth_sEc0.3.1"></a><br>
<h4>
3.1 Appareil photo</h4>
La précision des photos conditionne la précision du nuage de point, et la qualité de l'appareil photo a donc une incidence sur la qualité du nuage de point. Il est généralement recommandé dans les guides d'utiliser un appareil numérique reflex, mais il est en réalité également possible d'utiliser un appareil compact, du moment que ce dernier permette de fixer les paramètres ci-dessous, et que les photos soient nettes et bien exposées.
<br>
<div class="p">
<!----></div>
Il est obligatoire d'avoir le contrôle sur les paramètres suivants lors de la réalisation des prises de vues :
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<ul>
<li> longueur focale
<div class="p">
<!----></div>
</li>
<li> ouverture du diaphragme
<div class="p">
<!----></div>
</li>
<li> mise au point
<div class="p">
<!----></div>
</li>
<li> balance des blancs
<div class="p">
<!----></div>
</li>
<li> désactivation de la stabilisation
<div class="p">
<!----></div>
</li>
</ul>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/10/micmac-tutoriel-de-photogrammetrie-sous.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-33544556560379196772013-09-22T12:45:00.000+02:002013-09-24T22:55:20.249+02:00Les ancres métalliques anciennes
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
<div class="p"><!----></div>
Les ancres métalliques équipent l'extrémité des tirants, afin de permettre la transmission des efforts de traction de ces éléments dans la maçonnerie. Elles font partie des <i>fers de bâtiments</i>, ou encore des <i>ouvrages de serrurerie</i> présentés dans les traités de la construction. Ces tirants équipés d'ancres peuvent être au sens large un <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2013/06/les-tirants-metalliques-anciens.html">tirant métallique extérieur</a>, un tirant métallique intérieur (ou <i>chaînage</i> - Fig. <a href="#fig:AncresDenfer1894p231">1</a>), un élément de plancher (poutre ou solive, en bois ou en métal - Fig. <a href="#fig:BlondelPatte1777PlLXXIIIFigVII">2</a>), un élément de charpente (entrait, panne, panne faitière), un poitrail en métal ou en bois (Fig. <a href="#fig:Janniard1845poitrailenfer">3</a>), une plate-bande clavée (Fig. <a href="#fig:Patte1769PlatebandeAncre">4</a>) etc.
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Les ancres sont positionnées à l'intérieur du mur (<i>ancre intérieure</i> - Fig. <a href="#fig:AncresDenfer1894p231">1</a> au centre), ou au niveau du parement (<i>ancre extérieure</i> - Fig. <a href="#fig:AncresDenfer1894p231">1</a> à gauche et à droite). Les ancres extérieures ne sont pas nécessairement visibles, car elles peuvent être engravées dans le parement de manière à disparaître sous un enduit<a href="#tthFtNtAAC" id="tthFrefAAC"><sup>2</sup></a> (Fig. <a href="#fig:AncresDenfer1894p231">1</a> à gauche, Fig. <a href="#fig:BlondelPatte1777PlLXXIIIFigVII">2</a>). Nous donnerons dans la suite des informations concernant principalement les ancres extérieures apparentes. Cela ne signifie pas qu'elles sont les plus nombreuses, mais simplement que les informations sur les ancres intérieures et sur les ancres extérieures non apparentes sont plus difficiles à obtenir.
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Nous présentons dans la suite une typologie des ancres extérieures apparentes, principalement à partir d'informations des traités de construction français du XVIII<sup><i>e</i></sup> et XIX<sup><i>e</i></sup> siècle, mais aussi à partir d'exemples d'ancres italiennes (provenant de Ombrie et Basilicata en Italie principalement). Nous donnerons ensuite quelques éléments sur l'historique et l'évolution des ancres.
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<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg1">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh4.googleusercontent.com/-ndwgCYx_mS4/UjSBN27kLeI/AAAAAAAABFc/icSYREsJWSQ/s1600/AncresDenfer1894p231.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-ndwgCYx_mS4/UjSBN27kLeI/AAAAAAAABFc/icSYREsJWSQ/s400/AncresDenfer1894p231.jpg" width=400 alt="Ancres intérieures et extérieures de chaînages métalliques"></a>
<div style="text-align:center">Fig 1: Ancres intérieures et extérieures de chaînages<br>d'après Denfer 1894 [<a href="#denmet1894" id="CITEdenmet1894">10</a>] - scanné par la <a href="http://gallica.bnf.fr">BNF</a></div>
<a id="fig:AncresDenfer1894p231">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg2">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh6.googleusercontent.com/-NRymSCC-Vdk/Uj1kJKukaJI/AAAAAAAABI0/uLlx95rsdpA/s1600/BlondelPatte1777PlLXXIIIFigVII.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-NRymSCC-Vdk/Uj1kJKukaJI/AAAAAAAABI0/uLlx95rsdpA/s150/BlondelPatte1777PlLXXIIIFigVII.jpg" height=150 alt="Poutre équipée d'un tirant et d'une ancre"></a>
<div style="text-align:center">Fig 2: Tirant et ancre à l'extrémité d'une poutre<br>d'après Blondel et Patte (1777 [<a href="#blo1777tome5" id="CITEblo1777tome5">3</a>, Pl. LXXIII]) - scanné par <a href="http://books.google.com">Google</a></div>
<a id="fig:BlondelPatte1777PlLXXIIIFigVII">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg3">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh5.googleusercontent.com/-2MPwrcJM8Wg/Uj2T0PfrH_I/AAAAAAAABJI/dQ4kK3eDoPM/s1600/Janniard1845poitrailenfer.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-2MPwrcJM8Wg/Uj2T0PfrH_I/AAAAAAAABJI/dQ4kK3eDoPM/s300/Janniard1845poitrailenfer.jpg" width=300 alt="Poitrail en fer ancien avec ancres métalliques"></a>
<div style="text-align:center">Fig 3: Poitrail en fer, avec ancres aux extrémités du poitrail<br>d'après Janniard (1845 [<a href="#jan1845poitrail" id="CITEjan1845poitrail">15</a>, Pl. 25])</div>
<a id="fig:Janniard1845poitrailenfer">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg4">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh3.googleusercontent.com/-cnVfro1ay2s/Uj2T0C1JLWI/AAAAAAAABJM/VTCP_U97bbk/s1600/Patte1769PlatebandeAncre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-cnVfro1ay2s/Uj2T0C1JLWI/AAAAAAAABJM/VTCP_U97bbk/s300/Patte1769PlatebandeAncre.jpg" width=300 alt="Platebande en pierre avec armatures métalliques"></a>
<div style="text-align:center">Fig 4: Platebande armée<br>d'après Patte (1769 [<a href="#pat1769" id="CITEpat1769">16</a>, Pl. XVI]) - scanné par la <a href="http://gallica.bnf.fr">BNF</a></div>
<a id="fig:Patte1769PlatebandeAncre">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/09/les-ancres-metalliques-anciennes.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-62088891445085641942013-09-15T18:01:00.000+02:002014-03-27T20:40:00.609+01:00Histoire de la construction - recherche des textes anciens numérisés<!-- http://www.webdesignerdepot.com/2012/11/how-to-create-a-simple-css3-tooltip/ -->
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listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=inauthor:%22Pierre+Le+Muet%22+" + n_URI + "&tbm=bks&tbs=bkv:f target='_blank'>Le Muet - 1623-1663 - Maniere de bien bastir pour toutes sortes de personnes # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k85642d/r=" + n_URI + " target='_blank'>Savot - 1624 - L'architecture françoise des bastimens particuliers # doc en mode image</a></li>";
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listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57739331/r=" + n_URI + " target='_blank'>Savot (+Blondel) - 1673 - L'architecture françoise des bâtimens particuliers # "+ n + "</a></li>";
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listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/Search?adva=1&adv=1&tri=&t_relation=%22cb30465496g%22 target='_blank'>Frézier - 1737 - Traité de stéréotomie, à l'usage de l'architecture # doc en mode image</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://books.google.fr/books?id=W9U9AAAAcAAJ&q=" + n_URI + " target='_blank'>Blondel - 1737 - De la distribution des maisons de plaisance et de la décoration des édifices en géneral, Volume 1 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://books.google.fr/books?id=edU9AAAAcAAJ&q=" + n_URI + " target='_blank'>Blondel - 1738 - De la distribution des maisons de plaisance et de la décoration des édifices en géneral, Volume 2 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://books.google.fr/books?id=pe590QyZDjUC&q=" + n_URI + " &tbm=bks&tbs=bkv:f target='_blank'>Desgodets - 1748 - Les loix des bâtiments, suivant la coutume de Paris # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=site%3Ahttp%3A%2F%2Ffr.wikisource.org%2Fwiki%2FL%E2%80%99Encyclop%C3%A9die%2F+" + n_URI + " target='_blank'>Diderot et d'Alembert - 1751 - Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50422d.r=" + n_URI + " target='_blank'>D'Aviler - 1755 - Dictionnaire d'architecture civile et hydraulique et des arts qui en dépendent # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://books.google.fr/books?id=P6w6AAAAcAAJ&q=" + n_URI + " target='_blank'>Belidor - 1755 - Dictionnaire portatif de l'ingénieur # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5408471w/r=" + n_URI + " target='_blank'>Duhamel Du Monceau - 1767 - Art du serrurier # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=inauthor:%22Charles+François+Roland+le+Virloys%22+" + n_URI + "&tbm=bks&tbs=bkv:f target='_blank'>Roland Le Virloys - 1770 - Dictionnaire d'architecture, civile, militaire et navale # "+ n + "</a> - <a href=http://www.purl.org/yoolib/inha/11750>Planches</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=inauthor:%22pierre+patte%22+" + n_URI + "&tbm=bks&tbs=bkv:f target='_blank'>Patte - 1769-1778 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="</ul><li>XIXe<ul>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.fr/search?q=%28inauthor%3A%22jean+baptiste+rondelet%22+OR+inauthor%3A%22jean+rondelet%22+OR+inauthor%3A%22j.+rondelet%22%29+" + n_URI + "&tbm=bks&tbs=bkv:p target='_blank'>Rondelet - 1802-1817 - Art de bâtir # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=inauthor%3A%22Claude+Louis+Marie+Henri+Navier%22+" + n_URI + "&tbm=bks&tbs=bkv:p target='_blank'>Navier - 1811-1854 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=inauthor%3A%22joseph+claudel%22+OR+inauthor%3A%22j.+claudel%22+" + n_URI + "&tbm=bks&tbs=bkv:p target='_blank'>Claudel - 1850-1870 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=site%3Awikisource.org+intitle%3A%22Dictionnaire+raisonn%C3%A9+de+l%E2%80%99architecture+fran%C3%A7aise%22+" + n_URI + " target='_blank'>Viollet-le-Duc - 1856-1868 - Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/Search?adva=1&t_relation=%22cb30133945b%22&sq=" + n_URI + " target='_blank'>Bosc - 1877-1880 - Dictionnaire raisonné d'architecture et des sciences et des arts qui s'y rattachent # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/?esa=resetall&esq=creator:%22planat%22%20AND%20fulltext:%22" + n_URI + "%22&navigation=0 target='_blank'>Planat - 1888-1892 - Encyclopédie de l'architecture et de la construction # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/Search?adva=1&t_relation=%22cb30323516s%22&lang=fr&adv=1&tri=&sq=" + n_URI + " target='_blank'>Denfer - 1891-1897 - Architecture et constructions civiles # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="</ul>";
listeurl +="<h4>Dictionnaires, encyclopédies, revues, annales - " + n + "</h4>";
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listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodique?arkPress=cb32786820s%2Fdate&spe=" + n_URI + " target='_blank'>Histoire de l'Académie royale des sciences - 1699-1786 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/#q=site:annales.ensmp.fr%2Farticles%2F+" + n_URI + " target='_blank'>Annales des Mines - 1816-1901 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li>Annales des ponts et chaussées - 1831-1931</li>";
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listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=site:archive.org%2Fstream%2F+intitle%3A%22annales+des+ponts+et+chauss%C3%A9es%22" + n_URI + " target='_blank'>recherche plein texte limitée à quelques tomes # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://enpc.summon.serialssolutions.com/search?s.cmd=setSort%28PublicationDate:asc%29&s.light=t&s.q=" + n_URI + " +issn:%280152-9668%29&s.rf=PublicationDate,1830:1932 mytooltip='Chercher le titre de l'article avec ce lien, puis une fois trouvé la référence de l'article, celui-ci sera consultable en mode image avec l'un des deux liens ci-dessous.' class=tooltip target='_blank'>recherche limitée aux titres et auteurs # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<ul>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34348188q/date target='_blank'>Annales des ponts et chaussées - 1831-1896</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34406825m/date target='_blank'>Annales des ponts et chaussées - 1897-1931</a></li>";
listeurl +="</ul>";
listeurl +="</ul>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodique?arkPress=cb32731059c%2Fdate&spe=" + n_URI + " target='_blank'>Bulletin Monumental - 1834-1930 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=site:archive.org%2Fstream%2F+intitle%3A%22revue%22+intitle%3A%22architecture%22+" + n_URI + " target='_blank'>Revue générale de l'architecture et des travaux publics - 1840-1853 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodique?arkPress=cb32826369p%2Fdate&spe=" + n_URI + " target='_blank'>Nouvelles annales de la construction - 1855-1888 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/searchInPeriodique?arkPress=cb34348662d%2Fdate&spe=" + n_URI + " target='_blank'>Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères - 1880-1942 # "+ n + "</a></li>";
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listeurl +="<h4>Cours et résumés de leçons - " + n + "</h4>";
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listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/Search?idArk=&n=15&p=1&lang=FR&adva=1&adv=1&reset=&urlReferer=%2Fadvancedsearch%3Flang%3DFR&enreg=&tri=&submit1=Lancer+la+recherche&catsel1=f_title&cat1=%22cours%22+construction&ope2=MUST&catsel2=f_content&cat2=" + n_URI + " &t_typedoc=livre mytooltip='Cliquer sur \x22Module de recherche\x22 sur la page de résultat pour afficher les occurrences du mot clé dans le livre choisi.' class=tooltip target='_blank'>Cours de construction divers - # "+ n + "</a></li>";
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listeurl +="<h4>Actes de congrès - " + n + "</h4>";
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listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/#q=site%3Awww.bma.arch.unige.it%2FPDF%2FCONSTRUCTION_HISTORY_2009+" + n_URI + " target='_blank'>Cottbus - 2009 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/#q=site%3Agilbert.aq.upm.es%2Fsedhc%2Fbiblioteca_digital%2FCongresos+" + n_URI + " target='_blank'>Madrid - 2003, Cambridge 2006 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.ewpa.com/mag/EWPA_PastConference.php?s_SearchText=" + n_URI + " target='_blank'>World Conference on Timber Engineering - 2004-2012 # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="</ul>";
listeurl +="<h4>Collections et bibliothèques générales - " + n + "</h4>";
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listeurl +="<li><a href=http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/?esq=" + n_URI + " target='_blank'>Institut National d'Histoire de l'Art # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://fr.wikisource.org/w/index.php?search=" + n_URI + " target='_blank'>Wikisource # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.fr/search?q=site%3Acnum.cnam.fr+" + n_URI + " target='_blank'>Conservatoire Numérique des Arts & Métiers # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://search.openedition.org/index.php?op[]=AND&q[]=" + n_URI + " &field[]=All target='_blank'>Open Editions (revues archéologiques) - # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://openarchive.icomos.org/cgi/search/simple?q=" + n_URI + " target='_blank'>Icomos open archive - # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&f_typedoc=livre&q=" + n_URI + " target='_blank'>Gallica - BNF # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=" + n_URI + " &tbm=bks&tbs=bkv:f target='_blank'>Google Books # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.google.com/search?q=site:archive.org%2Fstream%2F+" + n_URI + " target='_blank'>Internet Archive # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.europeana.eu/portal/search.html?query=" + n_URI + " target='_blank'>Europeana # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://babel.hathitrust.org/cgi/ls?field1=ocr;q1=" + n_URI + " ;a=srchls;lmt=ft target='_blank'>Hathi Trust - # "+ n + "</a></li>";
listeurl +="</ul>";
listeurl +="<h4>Recherche en plein texte (à faire manuellement sur les sites ci-dessous)</h4>";
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listeurl +="<li><a href=http://archive.org/details/glossairearcho01gayv target='_blank'>Gay et Stein - 1887 - Glossaire archéologique du Moyen Age et de la Renaissance</a></li>";
listeurl +="<li><a href=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/revue/bulmo target='_blank'>Bulletin monumental - 1992-2013</a></li>";
listeurl +="</ul>";
}
document.getElementById("sa").innerHTML = listeurl;
}
<h3>Textes anciens disponibles sur internet</h3>
<div class="p">
Les textes anciens sont des sources d'informations précieuses dans le domaine de l'histoire de la construction. Bien que la numérisation des ouvrages ait mis à la portée de tous ces textes, ils sont cependant dispersés sur divers sites internet, ce qui peut rendre leur consultation difficile. Nous proposons ci-dessous un outil créant automatiquement une liste de liens pour effectuer une même recherche à partir d'un mot clé sur de nombreuses sources disponibles en ligne.
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p">
L'usage de cet outil est simple. Par exemple, entrez <i>cheville bois</i> dans le formulaire, cliquez sur le bouton pour générer les liens, et une liste de liens vers les pages de résultats de recherche correspondant au mot <i>cheville bois</i> apparaitra ci-dessous. Pour chercher une expression exacte, utilisez des guillemets, par exemple <i>"poutres armées"</i>.
</div>
<div class="p"><!----></div>
</li></li></li></li></ul></script><a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/09/histoire-de-la-construction-textes.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-64984000707655368042013-08-01T00:07:00.000+02:002013-09-27T00:50:07.480+02:00Les fentes de retrait des charpentes anciennes
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<span class="Z3988" title=" ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&rfr_id=info%3Asid%2Focoins.info%3Agenerator&rft.title=Les+fentes+de+retrait+des+charpentes+anciennes&rft.creator=Mathias+Fantin&rft.date=2013-09-26&rft.type=Blog&rft.source=http%3A%2F%2Fcombiencaporte.blogspot.fr%2F&rft.language=fr"></span>
<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 <i>Fentes</i>, <i>gerces</i> et <i>fissures</i> ?</h3>
Les fentes de retrait sont les fentes provoquées dans le bois par son séchage (ou dessiccation) après sa coupe<a href="#tthFtNtAAB" id="tthFrefAAB"><sup>1</sup></a>. Elles sont généralement présentées dans les traités de charpenterie en même temps que les autres défauts du bois, avec les nœuds, le fil tort, les roulures, etc. Cependant la présence de fentes de retrait ne signifie pas nécessairement que le bois soit inadapté pour la construction, comme nous allons le voir dans cet article.
<div class="p"><!----></div>
Les fentes de retrait sont désignées de diverses manières dans la littérature. Elles sont appelées <i>fentes</i>, <i>fissures</i>, <i>fissures longitudinales</i>, <i>gerces</i>, ou encore <i>gerces de séchage</i>. Nous retiendrons dans la suite le terme <i>fente de retrait</i> qui nous parait le plus adapté, et reviendrons à la fin de cet article sur les termes utilisés dans quelques traités de construction de l'antiquité au XIX<sup><i>e</i></sup> siècle.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg1">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="http://lh5.googleusercontent.com/-BHJ4hczmGbo/Ufl4dELjJUI/AAAAAAAAA1Q/2mrLhUwsYkg/s1600/DefautsBoisBarre1896.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="http://lh5.googleusercontent.com/-BHJ4hczmGbo/Ufl4dELjJUI/AAAAAAAAA1Q/2mrLhUwsYkg/s250/DefautsBoisBarre1896.jpg" height=250 alt="Défauts du bois : roulure, gerce, gélivure et cadranure"></a>
<div style="text-align:center">Fig 1: Défauts du bois<br>d'après Barré 1896 [<a href="#bar1896">3</a>]</div>
<a id="fig:P1010099">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
Les sources récentes auxquelles nous ferons référence dans cet article sont pour la plupart en anglais ou en italien. Les fentes de retrait sont nommées <i>checks</i> ou <i>shakes</i><a href="#tthFtNtAAC" id="tthFrefAAC"><sup>2</sup></a> en anglais et <i>fenditure longitudinali</i> ou <i>fenditure da ritiro</i> en italien.
<div class="p"><!----></div>
Les fentes de retrait ont les caractéristiques suivantes :
<ul>
<li> elles apparaissent lors du séchage du bois
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> elles suivent le sens du fil du bois, et ne traversent pas les fibres
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> elles sont plus ouvertes à proximité des faces de la pièce qu'à l'intérieur, c'est-à-dire qu'elles forment un V avec la pointe dirigée vers l'intérieur
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> elles sont dirigées suivant un plan radial, c'est-à-dire que le V qu'elles forment est dirigé vers le cœur du bois
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> les fentes principales sont généralement isolées, car elles annulent la cause qui les a créé, et sont éventuellement accompagnées de fentes secondaires plus petites (Marzo [<a href="#mar2006">21</a>, p.32], Yang et Normand 2012 [<a href="#yan2012" id="CITEyan2012">31</a>, p.2])
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> leur ouverture varie suivant les conditions d'hydrométrie : elles s'ouvrent par temps sec, et tendent à se refermer par temps humide (Marzo [<a href="#mar2006">21</a>, p.32])
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg2">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="http://lh3.googleusercontent.com/-M3J-GYFw2vw/Ufl4fVB4cgI/AAAAAAAAA1o/1SHMuLBEwJI/s1600/ChateauVersaillesOperaCharpenteFentes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="http://lh3.googleusercontent.com/-M3J-GYFw2vw/Ufl4fVB4cgI/AAAAAAAAA1o/1SHMuLBEwJI/s400/ChateauVersaillesOperaCharpenteFentes.jpg" height=400 alt="Fentes de retrait sur la croupe de la charpente de l'opéra du Château de Versailles"></a>
<div style="text-align:center">Fig 2: Fentes visibles dans la charpente de l'opéra du Château de Versailles<br>Jambettes, arbalétriers et aisseliers de la croupe, vue en contre-plongée</div>
<a id="fig:ChateauVersaillesOperaCharpenteFentes">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2"></a><h3>
2 Apparition et facteurs d'influences</h3>
<a id="tth_sEc0.2.1"></a><h4>
2.1 Développement des gerces</h4>
<div class="p"><!----></div>
<b>Taux d'humidité </b> Comme son nom l'indique, le taux d'humidité est une mesure de la quantité d'eau contenue dans le bois. Il est également appelé <i>teneur en eau</i> ou <i>taux hygroscopique</i>. Il diminue entre le moment de l'abattage de l'arbre et l'état final du bois mis en œuvre :
<ul>
<li> lorsque le bois est fraîchement coupé, le taux d'humidité est encore égal à celui de l'arbre sur pied. Il est compris entre 30% et 200% suivant les essences, le plus souvent autour de 90 à 100% (<i>Wood Handbook</i> 2010[ 4-1][<a href="#fpl2010" id="CITEfpl2010">19</a>])
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> une fois coupé, le bois perd son <i>eau libre</i>, c'est-à-dire l'eau comprise dans les pores du bois. Le taux d'humidité descend jusqu'à atteindre 25 à 30%, que l'on appelle le <i>point de saturation des fibres</i>. Il n'y a pas de retrait dans cette phase. Le bois est dit ressuyé.
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> le séchage se poursuit lorsque le bois perd une partie de son <i>eau liée</i>, c'est-à-dire l'eau retenue par interactions moléculaires. Le taux d'humidité descend pour atteindre un taux d'humidité d'équilibre avec l'extérieur, entre 8% et 20%. Dans cette phase de séchage, sous le point de saturation des fibres, se produit le retrait qui va provoquer l'apparition des fentes.
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
<b>Mécanisme d'apparition des fentes </b> L'apparition des fentes de retrait est liée à deux propriétés du bois. La première propriété la très faible résistance du bois à la traction perpendiculairement à ses fibres. La seconde propriété est la variation de volume du bois avec son <i>taux d'humidité</i>
<div class="p"><!----></div>
Le mécanisme d'apparition des fentes de retrait est le suivant. Considérons une grume de bois, composée pour simplifier de cernes extérieures et du cœur. Le retrait des cernes extérieures est plus important que celui du bois intérieur lors du séchage, pour deux raisons distinctes que nous verrons dans quelques instants. Le bois intérieur qui se contracte moins que les cernes extérieures empêche se faisant la déformation des cernes extérieures de se produire. Des contraintes de traction tangentielles apparaissent dans les cernes extérieures (en même temps que des contraintes de compression radiales à l'intérieur du bois). Ces contraintes de traction peuvent augmenter jusqu'à la limite de rupture, moment auquel apparaissent les fentes. Les fentes continuent à s'ouvrir une fois qu'elles ont apparu, si le taux d'humidité descend.
<div class="p"><!----></div>
La différence de retrait entre les cernes extérieures et le cœur peuvent être dues :
<ul>
<li> à l'anisotropie du bois, c'est-à-dire au fait que les propriétés du bois dépendent de la direction considérée. Pour tous les bois la variation dimensionnelle radiale est plus faible que la variation dimensionnelle tangentielle. La différence entre ces deux composantes conduit à une déformation plus importante pour les cernes extérieures que pour le cœur (même si le taux d'humidité est uniforme dans tout le bois - voir la démonstration mathématique dans Natterer et al. 2009 [<a href="#nat2009">22</a>]).
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> aux conditions de séchage. Si le bois sèche trop rapidement, les cernes extérieures peuvent atteindre un taux d'humidité bien inférieur à celui régnant encore à l'intérieur du bois, ce qui conduit à un retrait plus important pour les cernes extérieures que pour cœur (<i>Wood Handbook</i> 2010[<a href="#fpl2010">19</a>, p.13.7])
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
Par ailleurs, une fois connu le mécanisme de fendage lié à la non uniformité du retrait dans une section transversale d'une grume, un autre type de fendage dont nous n'avons pas parlé jusqu'ici est facilement décrit. Il s'agit des fentes d'extrémités (<i>end check</i> en anglais) qui apparaissent au niveau de l'extrémité d'une grume. En effet les transferts d'humidité se font plus rapidement dans le sens du fil du bois que transversalement (Yang et Normand 2012 [<a href="#yan2012">31</a>, p. 3]). Cela conduit à l'apparition de contraintes différentielles de séchage entre le bois situé à l'extrémité de la grume et le bois situé vers l'intérieur de la grume. Si ces contraintes sont trop importantes, des fentes de retrait apparaissent à l'extrémité de la grume (Fig. <a href="#fig:Record11914EndCheckFig27b">3</a>).
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg3">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="http://lh3.googleusercontent.com/-2zgjsq5lpmY/Ufl4e8l6VGI/AAAAAAAAA1Y/pPjvCQOtrEE/s1600/Record11914EndCheckFig27b.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="http://lh3.googleusercontent.com/-2zgjsq5lpmY/Ufl4e8l6VGI/AAAAAAAAA1Y/pPjvCQOtrEE/s250/Record11914EndCheckFig27b.jpg" width=250 alt="Fentes de retrait très importante à l'extrémité d'une grume"></a>
<div style="text-align:center">Fig 3: Cas extrème de fente de retrait à l'extrémité d'une grume<br>d'après Record 1914 [<a href="#rec1914" id="CITErec1914">25</a>] / <a href="http://gutenberg.net/license">Project Gutenberg License</a></div>
<a id="fig:Record11914EndCheckFig27b">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/08/les-fentes-de-retrait-des-charpentes.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-63617240773380269432013-07-19T20:52:00.000+02:002013-09-01T15:48:32.467+02:00Balcons - Corse du Sud<span class="Z3988" title=" ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&rfr_id=info%3Asid%2Focoins.info%3Agenerator&rft.title=Balcons+-+Corse&rft.creator=Mathias+Fantin&rft.date=2012-11-25&rft.type=Blog&rft.source=http%3A%2F%2Fcombiencaporte.blogspot.fr%2F&rft.language=fr"></span>
<br>
<h3>
1 Introduction</h3>
<div>
Les balcons de Corse du Sud photographiés entre Sartène et Levie et que nous présentons ci-dessous illustrent l'évolution typologique de ces structures en porte-à-faux avec l'avènement de nouveaux matériaux. En effet, initialement construit avec la pierre de la région, le granit, les balcons changent de physionomie et de fonctionnement structurel avec l'utilisation du fer forgé dans un premier temps, puis avec l'apparition des profilés métalliques à double T en fer puddlé (ancêtres des IPE actuels) et ensuite en acier.<br>
Nous présenterons dans un premier temps les balcons avec consoles en granit, puis les balcons avec aisseliers métalliques, et enfin les balcons avec profilés à double T.</div>
<h3>
2 Balcons avec consoles en granit</h3>
<h4>
Remarques générales</h4>
Entre Sartène et Lévie, les balcons les plus anciens sont probablement les balcons en granit. Ces balcons sont composés de consoles de granit élancées, et de dalles de pierre. Les consoles semblent ici avoir un rôle porteur, avec les dalles de pierre portant entre les consoles. En effet, bien que la plus grande prudence soit de mise pour ce type d'observation, nous n'avons pas observé de vestiges d'empochement éventuel des dalles de pierre dans le parement des façades dont les dalles ont disparues, mais dont les consoles ont été conservées.<br>
De nombreuses consoles sont encore visibles, bien que les dalles formant le sol du balcon ait quant-à elles disparues.<br>
Le mode constructif le plus fréquemment observé aujourd'hui est une succession de consoles à ressauts, chaque console étant composées de deux éléments élancés en granit, superposées l'un sur l'autre. Nous appellerons dans la suite "console" chaque élément de pierre constituant la "console à ressaut". Dans les très rares cas où la queue des consoles était visible, le rapport longueur sur hauteur valait environ 9, ce qui illustre bien le caractère très élancé de ces consoles de pierres, par rapport aux <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/11/balcons-palerme.html" target="_blank">consoles que l'on peut observer à Palerme</a>.<br>
<h4>
Exemples</h4>
Balcon dont les dalles formant le sol ont disparues. Restent ici seulement les consoles à ressaut, composées de deux consoles superposées. Exceptionnellement, la longueur de queue est visible ici, sur la console située au droit du mur pignon. L'appareillage de la façade montre que cette dernière a été profondément remaniée, ce qui pourrait expliquer la position inhabituelle de la console dont la queue est visible.<br>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-iLAzqTW6onc/UehAWLCfenI/AAAAAAAAAzo/pLsknbaY_PU/s1600/Consoles+pierre+balcon+-+San-Gavino-di-Carbini.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://4.bp.blogspot.com/-iLAzqTW6onc/UehAWLCfenI/AAAAAAAAAzo/pLsknbaY_PU/s320/Consoles+pierre+balcon+-+San-Gavino-di-Carbini.JPG" width="320"></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-A2iJPfCiPgc/UehAelAdNJI/AAAAAAAAAz8/0gBRCO2nbhg/s1600/Queue+des+consoles+pierre+San-Gavino-di-Carbini.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://3.bp.blogspot.com/-A2iJPfCiPgc/UehAelAdNJI/AAAAAAAAAz8/0gBRCO2nbhg/s320/Queue+des+consoles+pierre+San-Gavino-di-Carbini.JPG" width="320"></a></div>
<div class="" style="clear: both; text-align: center;">
Consoles à ressauts - San-Gavino-di-Carbini</div>
<div class="" style="clear: both; text-align: left;">
<br></div>
<div class="" style="clear: both; text-align: left;">
La maison forte des Durazzo, à Fozzano, présente des vestiges de consoles qui correspondent probablement à une échauguette disparue. Cette maison forte, ou tour, possède également un balcon métallique dont nous parlerons plus loin.</div>
<div class="" style="clear: both; text-align: left;">
Les consoles en pierre étaient des consoles à ressaut, visibles en haut à droite sur la photo de gauche ci-dessous. On note de gauche à droite :</div>
<div class="" style="clear: both; text-align: left;">
</div>
<ul>
<li>une console à ressaut dont les deux consoles en granit ont été conservées ;</li>
<li>une console à ressaut dont la rupture de la console inférieure a probablement entraîné la rupture de la console supérieure en raison de l'augmentation du porte-à-faux de cette dernière ;</li>
<li>une console à ressaut dont la console supérieure est rompue, malgré la conservation de la console inférieure.</li>
</ul>
<div class="" style="clear: both; text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-2Nwq_V_uQdc/UehAbdj32BI/AAAAAAAAAz0/ehn4YZBdNyE/s1600/Fozzano+-+Maison+forte+des+Carabelli.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-2Nwq_V_uQdc/UehAbdj32BI/AAAAAAAAAz0/ehn4YZBdNyE/s320/Fozzano+-+Maison+forte+des+Carabelli.jpg" width="240"></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-ajcFvWFGKsk/UehAViO1T8I/AAAAAAAAAzk/NDmcez5CyYc/s1600/Fozzano+-+Maison+forte+des+Carabelli+-+d%C3%A9tail+balcons.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-ajcFvWFGKsk/UehAViO1T8I/AAAAAAAAAzk/NDmcez5CyYc/s400/Fozzano+-+Maison+forte+des+Carabelli+-+d%C3%A9tail+balcons.jpg" width="400"></a></div>
Maison forte des <span style="text-align: left;">Durazzo </span>à Fozzano<br>
<br>
<div style="text-align: left;">
Les consoles de ce balcon sont monolithes, et le galbe qui affine leur profil à leur extrémité rappelle les consoles à ressaut formées de deux consoles vues jusqu'à présent. On distingue en sous-face des dalles une ligne séparative parallèle à la façade, indiquant que les dalles situées vers l'extérieur portent nécessairement sur les consoles.</div>
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-a4hRWN3hjao/UehAUUFsM0I/AAAAAAAAAzc/2LE5RfA-4fs/s1600/Consoles+pierre+et+dalles+port%C3%A9es+-+Sainte-Lucie-de-Tallano.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="206" src="http://4.bp.blogspot.com/-a4hRWN3hjao/UehAUUFsM0I/AAAAAAAAAzc/2LE5RfA-4fs/s500/Consoles+pierre+et+dalles+port%C3%A9es+-+Sainte-Lucie-de-Tallano.jpg" width="500"></a><br>
Sainte-Lucie-de-Tallano<br>
</div><a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/07/balcons-corse-du-sud.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comSartène, France41.621822 8.974719999999933941.4317645 8.6519964999999335 41.8118795 9.2974434999999342tag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-46047940462177681582013-06-23T20:34:00.000+02:002013-09-05T08:21:44.285+02:00Les tirants métalliques anciens
<meta name="GENERATOR" content="TtH 4.03">
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Tirants extérieurs et tirants intérieurs</h3>
Il existe dans les monuments anciens deux types de tirants en fer forgé principalement<a href="#tthFtNtAAB" id="tthFrefAAB"><sup>1</sup></a> : les tirants extérieurs aux maçonneries, dont nous allons parler dans la suite, et les tirants intérieurs aux maçonneries, appelés généralement chaînages pour les distinguer des tirants extérieurs.
<div class="p"><!----></div>
Nous avons choisi de parler ici principalement des tirants métalliques extérieurs aux maçonneries. Ces tirants, en étant visibles, sont plus souvent l'objet de choix de restauration. Faut-il les supprimer, ou les conserver ? Cette question revient fréquemment. Pour des raisons esthétiques ou historiques les architectes chargés de la restauration des monuments anciens peuvent choisir l'une ou l'autre solution. Ces opérations ont des implications sur la stabilité du bâtiment, et les effets des tirants doivent être estimés. A contrario les tirants intérieurs aux maçonneries sont souvent laissés en place, car le plus souvent leur présence n'est même pas connue.
<div class="p"><!----></div>
Pour distinguer ces deux types de tirants dans la suite, nous appellerons les tirants intérieurs aux maçonneries <i>chaînages</i>, et les tirants extérieurs simplement <i>tirants</i>.
<div class="p"><!----></div>
Les tirants peuvent être des éléments prévus dès la construction d'un bâtiment, ou bien rapportées ultérieurement pour le stabiliser. Ils sont utilisés dans les monuments anciens pour :
<ul>
<li> reprendre les poussées des couvrements, que ces derniers soient en pierre (voûtes) ou en bois (voûtes lambrissées ou en plâtre, charpentes)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> stabiliser les murs qui déversent
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> maintenir les parements extérieurs des murs à double parements avec fourrure<a href="#tthFtNtAAC" id="tthFrefAAC"><sup>2</sup></a> des tours, car ces parements extérieurs tendent à se séparer de la fourrure (Heyman 1992 [<a href="#hey1992" id="CITEhey1992">8</a>])
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> reprendre les efforts de vent sur les cheminées (D'Aviler 1755 [<a href="#avi1755" id="CITEavi1755">3</a>,Art. Ancre]). Les tirants ont alors une fonction de tirant-buton, généralement rendue possible par leur faible longueur.
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
Nous commencerons par étudier la terminologie et la représentation des tirants dans les traités d'architecture. Nous décrirons ensuite la typologie des tirants et de leurs pièces constitutives (corps du tirant, assemblages, ancres etc.). Nous terminerons par quelques remarques sur les formules de dimensionnement des tirants.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2"></a><h3>
2 Terminologie et représentation</h3>
<a id="tth_sEc0.2.1"></a><h4>
2.1 Tirant, chaîne et chaînage</h4>
Le mot <i>tirant</i> réserve quelques surprises. En effet, dans la littérature du XVII<sup><i>e</i></sup> au début du XIX<sup><i>e</i></sup> siècle, le mot n'a pas toujours le sens que les ingénieurs lui donnent aujourd'hui. Il peut désigner :
<ul>
<li> une courte pièce métallique permettant de lier une poutre ou solive avec la maçonnerie (Félibien 1676 [<a href="#fel1676" id="CITEfel1676">7</a>], Diderot et d'Alembert 1765 [<a href="#did1765serrurerie" id="CITEdid1765serrurerie">5</a>], Duhamel du Monceau 1767[<a href="#duh1767" id="CITEduh1767">6</a>])
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> une pièce de charpente bois : entrait ou poinçon (Félibien 1676 [<a href="#fel1676">7</a>], D'Aviler 1755 [<a href="#avi1755">3</a>])
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> un tirant intérieur à la maçonnerie (D'Aviler 1691 [<a href="#avi1691" id="CITEavi1691">2</a>])
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> un tirant extérieur à la maçonnerie (D'Aviler 1755 [<a href="#avi1755">3</a>])
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
Par ailleurs, les termes <i>chaîne</i> et <i>chaînage</i> ont également été employés pour désigner ce qu'un ingénieur pourrait appeler aujourd'hui un tirant, avec des significations qui varient suivant les époques et les auteurs. Nous livrons ci-dessous les résultats d'une recherche rapide dans quelques traités du XVII<sup><i>e</i></sup> au XIX<sup><i>e</i></sup> siècle.
<div class="p"><!----></div>
<b>Le Grand Siècle </b>
Dans la deuxième moitié du XVII<sup><i>e</i></sup> siècle, Félibien définit dans son dictionnaire un <i>tirant</i> comme "une poutre ou pièce de bois qui traverse d'une muraille à une autre, & sur laquelle sont posées les Forces, qu'elles empeschent de s'écarter" (Félibien 1676 [<a href="#fel1676">7</a>, p.753]). Les <i>forces</i> désignent ici probablement les jambes de force ([<a href="#fel1676">7</a>, p.598]), et le terme <i>tirant</i> renvoit donc dans le dictionnaire de Félibien seulement à une pièce de charpente : l'entrait. Félibien utilise d'ailleurs le terme <i>tirant</i> conjointement au terme <i>entrait</i> pour désigner l'entrait supérieur du brisis d'une charpente à la Mansart sur une des planches d'illustration de son traité ([<a href="#fel1676">7</a>, p.130-131 Planche XVI]). Cependant, une autre utilisation du terme <i>tiran</i> est présente dans la description des planches de Félibien. Il utilise le terme <i>tiran</i> pour désigner une pièce métallique qu'il représente (Fig. <a href="#fig:Felibien1676PlancheXXXIIIAncreTirant">2</a>) mais qu'il ne définit pas précisément. Il évoque seulement "les grosses pièces de fer qui s'emploient soit à faire des <i>Ancres, & Tirans ; des Crampons & des Harpons</i>, pour entretenir les murailles ; soit à lier ou attacher des Poutres ou des Tirans de bois, comme font les <i>Boulons & Estriers</i> [...]" ([<a href="#fel1676">7</a>, p.206]). La pièce dessinée, est assez courte si on prend pour référence son épaisseur représentée, et pourrait correspondre à une pièce d'assemblage permettant de lier un about de poutre avec la maçonnerie. Il n'est pas donné d'indication sur la mise en œuvre de ce <i>tiran</i> par Félibien. Par ailleurs, Félibien ne définit que les <i>chaisnes de pierre de taille qui sert à fortifier les murailles (p516), et des <i>Chaisnette, petite chaisne faite de plusieurs anneaux de fer, ou autre metail.</i></i> (p517). Nous n'avons pas trouvé d'entrée correspondant à des chaînes métalliques ou chaînages métalliques dans son dictionnaire.
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg2">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh4.googleusercontent.com/-SbMDlgIY-7Q/UcXGZ7dDEFI/AAAAAAAAAxQ/VD6sZEelvFs/s1600/Felibien1676PlancheXXXIIIAncreTirant.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-SbMDlgIY-7Q/UcXGZ7dDEFI/AAAAAAAAAxQ/VD6sZEelvFs/s250/Felibien1676PlancheXXXIIIAncreTirant.jpg" height=250></a>
<div style="text-align:center">Fig 2: <i>Ancre</i> (A) et <i>Tiran</i> (B)<br>d'après Félibien 1676 [<a href="#fel1676">7</a>] Planche XXXIII - scanné par la <a href="http://gallica.bnf.fr">BNF</a></div>
<a id="fig:Felibien1676PlancheXXXIIIAncreTirant">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
D'Aviler donne dans son <i>Cours d'architecture</i> des indications sur les dimensions que doit avoir un <i>tirant</i>, dans le chapitre consacré à <i>l'usage du fer dans les bastimens</i> (1691 [<a href="#avi1691">2</a>]). Ces tirants en fer semblent principalement correspondre à des tirants intérieurs aux maçonneries<a href="#tthFtNtAAD" id="tthFrefAAD"><sup>3</sup></a>. D'Aviler n'utilise pas dans ce chapitre le terme de <i>chaîne</i>.
<div class="p"><!----></div>
<b>Le XVIII<sup><i>e</i></sup>e siècle </b>
Au milieu du XVIII<sup><i>e</i></sup>e siècle, dans une édition posthume du <i>Dictionnaire d'Architecture</i> de D'Aviler (1755[<a href="#avi1755">3</a>]), le terme tirant sert à désigner une <i>longue pièce [...] arrêtée par ses extrêmités par des ancres</i>. Cette longue pièce est en bois<a href="#tthFtNtAAE" id="tthFrefAAE"><sup>4</sup></a>, et peut correspondre à un entrait, mais la description dans cet ouvrage pourrait également correspondre à une autre poutre située plus bas que la charpente, sous le <i>maître entrait</i>. Cependant, il existe également dans le <i>Dictionnaire d'Architecture</i> une sous-entrée pour le <i>tirant de fer</i>, qui corresponde à un tirant extérieur aux maçonneries (ce détail n'étant pas précisé explicitement). La définition d'une <i>chaîne de fer</i> correspond quant-à elle à un chaînage intérieur aux maçonneries dont nous avons parlé en introduction.
<blockquote><div><i>
C<span style="font-size:x-small">HA</span>î<span style="font-size:x-small">NE</span> <span style="font-size:x-small">DE</span> <span style="font-size:x-small">FER</span>. C'est un assemblage de plusieurs barres de fer liées bout à bout par clavettes ou crochets, qu'on met dans l'épaisseur des murs des bâtimens neufs pour les entretenir, ou à l'entour des vieux, ou de ceux qui menacent ruine, pour le retenir, comme il a été pratiqué à l'entour de Saint-Pierre de Rome. On nomme encore cet assemblage, Armature.
<div class="p"><!----></div>
[...]
<div class="p"><!----></div>
T<span style="font-size:x-small">IRANT</span> <span style="font-size:x-small">DE</span> <span style="font-size:x-small">FER</span>. Grosse & longue barre de fer, avec un œil ou trou à l'extrêmité, dans lequel passe une ancre, qui sert pour empêcher l'écartement d'une voûte, & pour retenir un mur, un pan de bois, ou une souche de cheminée.
<br>
<div align="right">D'Aviler 1755[<a href="#avi1755">3</a>]</div>
<span class="roman"></span></i></div></blockquote>
<div class="p"><!----></div>
Le terme <i>tiran</i> dans l'article sur la serrurerie<a href="#tthFtNtAAF" id="tthFrefAAF"><sup>5</sup></a> de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert désigne la pièce métallique qui permet de transmettre les efforts de traction entre une poutre en bois et une ancre (Fig. <a href="#fig:DiderotTiranPlancheII">3</a>). Cette courte pièce métallique ne correspond donc à aucune des deux définitions données dans l'édition du <i>Dictionnaire d'Architecture</i> de D'Aviler que nous avons rapporté ci-dessus. Les <i>chaînes</i> définies dans cet article de l'Encyclopédie se rapprochent plus de la conception actuelle du mot tirant, mais l'article semble faire référence principalement aux chaînes intérieures aux maçonneries<a href="#tthFtNtAAG" id="tthFrefAAG"><sup>6</sup></a>.
<div class="p"><!----></div>
<blockquote><div><i>Le tiran (fig. 14.) est une barre de fer plat, d'environ cinq à six piés de long, repliée sur elle-même en A, & soudée, formant un œil quarré par le bout A, dans lequel on fait entrer l'ancre C jusqu'au milieu ; à l'autre bout est un talon pour être entaillé dans l'épaisseur des poutres qui traversent les murs de face, & être attaché aux extrémités avec des clous de charrette.
<div class="p"><!----></div>
Les chaînes (fig. 15 Pl. II & 16 Pl. III) font le même effet que les tirans, à l'exception que les barres, quelquefois quarrées & quelquefois méplates, sont prises dans l'épaisseur des bâtimens, & ont une mouffle simple ou double par chaque bout.
<br>
<div align="right">Diderot et d'Alembert 1765 [<a href="#did1765serrurerie">5</a>]</div>
<span class="roman"></span></i></div></blockquote>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg3">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh3.googleusercontent.com/-FVF5fi-mFNo/UcXGV5oS9pI/AAAAAAAAAwo/hBnXvUXPEm4/s1600/DiderotTiranPlancheII.png" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-FVF5fi-mFNo/UcXGV5oS9pI/AAAAAAAAAwo/hBnXvUXPEm4/s400/DiderotTiranPlancheII.png" width=400></a>
<div style="text-align:center">Fig 3: <i>Ancre</i> et <i>Tiran</i><br>d'après Diderot et d'Alembert 1765 [<a href="#did1765serrurerie">5</a>]</div>
<a id="fig:DiderotTiranPlancheII">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg4">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh4.googleusercontent.com/-EIFnxdEtu8s/UcXGWizcuzI/AAAAAAAAAww/gCFWeIWAbwI/s1600/DiderotChainePlancheII.png" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-EIFnxdEtu8s/UcXGWizcuzI/AAAAAAAAAww/gCFWeIWAbwI/s350/DiderotChainePlancheII.png" width=350></a> <br>
<a href="https://lh5.googleusercontent.com/-7EjJCssMOVo/UcXGX0twLFI/AAAAAAAAAxA/b-C52VxrU0w/s1600/DiderotChainePlancheIII.png" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-7EjJCssMOVo/UcXGX0twLFI/AAAAAAAAAxA/b-C52VxrU0w/s500/DiderotChainePlancheIII.png" width=500></a>
<div style="text-align:center">Fig 4: <i>Chaînes</i><br>d'après Diderot et d'Alembert 1765 [<a href="#did1765serrurerie">5</a>]</div>
<a id="fig:DiderotChainePlancheII">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
A la même époque, Duhamel du Monceau présente le même type de tirant court que les Encyclopédistes, servant d'assemblage entre la maçonnerie et un tirant en bois : "[...] si l'on met à l'autre extrémité de la même poutre un pareil bout de tirant ou un harpon avec son ancre, les deux murs opposés seront assez bien liés l'un à l'autre [...]". Puis il ajoute : "mais la liaison est encore plus parfaite quand la barre ou le corps du tirant traverse tout le bâtiment. Souvent, pour que rien ne paroisse, on noie cette barre dans un mur de refend, & l'ancre dans celui de face." ([<a href="#duh1767">6</a>, p.44]). La pièce d'assemblage devient ici le tirant métallique long que nous connaissons, et il est ici masqué à l'intérieur du plancher. Duhamel de Monceau donne cependant à ce tirant le nom de <i>chaîne</i>, et distingue les <i>chaînes simples</i> des <i>chaînes à moufles</i> suivant leurs assemblages ([<a href="#duh1767">6</a>, p.45]). Nous reviendrons sur cette distinction dans la partie consacrée aux assemblages.
<div class="p"><!----></div>
<b>La révolution industrielle </b>
Au milieu du XIX<sup><i>e</i></sup> siècle, avec l'avènement des charpentes métalliques, le terme tirant est utilisé par les ingénieurs pour désigner les longues pièces tendues entre les pieds d'arbalétriers de ces nouvelles charpente. On trouve encore cependant l'utilisation du mot <i>chaîne</i> chez certains auteurs (par exemple dans Sganzin 1839 [<a href="#sga1839" id="CITEsga1839">16</a>] qui parle de <i>chaîne de tirage avec assemblage à Trait du Jupiter</i>).
<div class="p"><!----></div>
Notons enfin la définition que donne Viollet-le-duc pour les chaînages en 1859 : "Ce mot s'applique aux longrines de bois, aux successions de crampons de fer posés comme les chaînons d'une chaîne, ou même aux barres de fer noyés dans l'épaisseur des murs, horizontalement, et destinés à empêcher les écartements, la dislocation des constructions en maçonnerie." (Viollet-le-Duc 1859 [<a href="#vio1859chainage">19</a>]). Il appelle ensuite <i>tirants</i> les probables tirants métalliques qui s'assemblaient aux crampons encore en place à Vézelay à la naissance des arcs doubleaux.
<div class="p"><!----></div>
<b>Tirants extérieurs faiblement représentés </b>
Dans les traités français du XVII<sup><i>e</i></sup> et du XVIII<sup><i>e</i></sup>, lorsqu'ils font référence à des pièces métalliques les termes <i>tirant</i> et <i>chaîne</i> correspondent principalement à des courtes pièces d'assemblages, ou bien à des chaînages intérieurs aux maçonneries. Seule exception notable parmi les traités mentionnés ici, l'édition posthume du <i>Dictionnaire d'Architecture</i> de D'Aviler (1755 [<a href="#avi1755">3</a>]) qui décrit des tirants extérieurs aux maçonneries, sans toutefois être très explicite sur le caractère extérieur des tirants.
<div class="p"><!----></div>
Les informations que nous avons pu recueillir sur les tirants antérieurs au XIX<sup><i>e</i></sup> siècle, concernent donc principalement les chaînages. Nous utiliserons tout de même ces informations, en faisant l'hypothèse raisonnable que les caractéristiques techniques des tirants et des chaînages devaient être proches, et à défaut d'informations plus précises.
<div class="p"><!----></div>
Concluons cette partie en reconnaissant que le corpus réunit pour cette étude du vocabulaire reste très limité, et qu'il faudrait certainement encore creuser la question. Dans la suite de cet article, nous continuerons à utiliser le terme générique de <i>tirant</i>, même s'il est évident qu'il ne correspond pas nécessairement au terme employé à l'époque de la mise en œuvre des tirants.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2.2"></a><h4>
2.2 Représentation</h4>
Nous utilisons dans cet article les traités sur les techniques de construction comme principale source d'information. Cette démarche est sujette à caution, car ces traités sont une représentation déformée de la réalité. Cette déformation, ou occultation de certains aspects techniques est claire concernant les tirants, puisque bien qu'il existe des exemples de tirants dès le Moyen-âge, ces tirants ne sont pas abordés par ces traités.
<div class="p"><!----></div>
Par ailleurs, le détail du relevé des éléments métalliques est souvent laissé de côté sur les relevés du XIX<sup><i>e</i></sup> siècle. Timbert donne ainsi différents exemples à la cathédrale de Soissons et à la cathédrale de Beauvais, où les tirants existants n'ont pas été dessinés sur les représentations du <i>dictionnaire raisonné</i> de Viollet-le-Duc (Timbert 2007 [<a href="#tim2007" id="CITEtim2007">18</a>])
<div class="p"><!----></div>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/06/les-tirants-metalliques-anciens.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-82752293950553623332013-03-21T02:33:00.000+01:002013-09-05T08:22:37.716+02:00Opéra Garnier - structure de la salle de concert
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 <i>Le nouvel Opéra de Paris</i></h3>
Le nouvel Opéra de Paris, qui est connu aujourd'hui sous le nom de <i>Palais Garnier</i>, a été construit sous la direction de Charles Garnier entre 1861 et 1875, avec une interruption entre 1870 et 1873. Une grande salle entourée d'une galerie circulaire, le <i>vestibule circulaire</i>, est située exactement sous le parterre de la grande salle de concert de l'opéra. La voûte de cette salle semble reposer sur seize colonnes, qui séparent l'espace central du vestibule de la galerie. Malgré les apparences, cette voûte n'est pas porteuse. En stuc, elle masque un grand plancher métallique circulaire.
<div class="p"><!----></div>
La structure porteuse du plancher bas de la grande salle de concert est donc complètement cachée aux yeux du visiteur. Au musée d'Orsay, la grande maquette du Palais Garnier qui coupe ce plancher en son centre, ne laisse rien deviner non plus de la structure du plancher, qui n'est pas représentée (Fig. <a href="#fig:OperaGarnierCoupe">1</a>). D'autres éléments porteurs métalliques essentiels pour la stabilité de la grande salle de l'opéra ne sont pas représentés.
<div class="p"><!----></div>
Les structures porteuses principales de la grande salle de concert sont des colonnes en fonte et des poutres métalliques (probablement en fer puddlé). Complètement masqués par les décors, l'Opéra a aujourd'hui les apparences d'une structure maçonnée, alors que du sol du parterre au niveau de la coupole intérieure, les éléments porteurs principaux sont métalliques.
<div class="p"><!----></div>
Nous ne disposons pas d'informations privilégiées sur l'opéra Garnier. On trouve aujourd'hui en libre accès sur internet l'ensemble des informations qui permettent de redécouvrir cette structure cachée. Les liens sont donnés dans la bibliographie et avec les photos d'archives.
<div class="p"><!----></div>
Nous allons donc retrouver la trace de la structure de la salle de concert de l'opéra par le biais de ces sources historiques. Nous parlerons dans la suite :
<ul>
<li> des colonnes de la salle de concert, qui bien qu'étant les seuls éléments porteurs soulignés par les décors... ne portent en réalité qu'une très faible partie des charges. Ces colonnes sont visibles sur les figures <a href="#fig:OperaGarnierCoupe">1</a> et <a href="#fig:Nuitterp156">2</a>, et indiquées par des points jaunes sur le plan <a href="#fig:Nuitterp214">4</a>.
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> du plancher bas de la salle de concert (représenté schématiquement sur la figure Fig. <a href="#fig:OperaGarnierCoupe">1</a>)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> des colonnes creuses en fonte des loges, située dans le murs séparant les loges du couloir extérieur. Elles sont localisées sur le demi-cercle extérieur bleu de la (Fig. <a href="#fig:Nuitterp82">3</a>)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> du plancher à bascule des loges
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg1">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh6.googleusercontent.com/-ZrjrQPKAcEc/UUph1qs57oI/AAAAAAAAAtk/LZYHBITIxY0/s1600/OperaGarnierCoupe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-ZrjrQPKAcEc/UUph1qs57oI/AAAAAAAAAtk/LZYHBITIxY0/s500/OperaGarnierCoupe.jpg" height=500></a>
<div style="text-align:center">Fig 1: Maquette de l'opéra Garnier, Richard Peduzzi, musée d'Orsay<br>d'après photo de <a href="http://commons.wikimedia.org/wiki/User:Benh">Benh Lieu Song</a> / <a href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File:OperaCoupe_20070324.jpg">Wikimedia Commons</a> / <a href="http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html">GFDL</a></div>
<a id="fig:OperaGarnierCoupe">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg2">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh5.googleusercontent.com/-NBqXRuLJL64/UUph1JzqXHI/AAAAAAAAAtg/Oi1_A_q0sPw/s1600/Nuitterp156.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-NBqXRuLJL64/UUph1JzqXHI/AAAAAAAAAtg/Oi1_A_q0sPw/s500/Nuitterp156.jpg" width=500></a>
<div style="text-align:center">Fig 2: Vue de la salle de concert depuis la scène<br>d'après Nuitter 1875 [<a href="#nui1875" id="CITEnui1875">5</a>]</div>
<a id="fig:Nuitterp156">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg3">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh6.googleusercontent.com/-p7wBQ279Ncw/UUphz-ycIsI/AAAAAAAAAtQ/5H1dCQ0ViQ8/s1600/Nuitterp82.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-p7wBQ279Ncw/UUphz-ycIsI/AAAAAAAAAtQ/5H1dCQ0ViQ8/s400/Nuitterp82.jpg" width=400></a>
<div style="text-align:center">Fig 3: Plan au niveau du vestibule circulaire<br>d'après Nuitter 1875 [<a href="#nui1875">5</a>]</div>
<a id="fig:Nuitterp82">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg4">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh3.googleusercontent.com/-4s9DG6GfMig/UUph0Eo8BtI/AAAAAAAAAtY/K4cmIPuQ-5c/s1600/Nuitterp214.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-4s9DG6GfMig/UUph0Eo8BtI/AAAAAAAAAtY/K4cmIPuQ-5c/s400/Nuitterp214.jpg" width=400></a>
<div style="text-align:center">Fig 4: Plan au niveau des premières loges<br>d'après Nuitter 1875 [<a href="#nui1875">5</a>]</div>
<a id="fig:Nuitterp214">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
Les photos que nous utiliserons dans la suite pour la description des structures sont présentées ci-dessous, par ordre chronologique. Ce sont des épreuves sur papier albuminé datant de la construction, attribuées à
<a href="http://www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/fr/biographies/durandelle.html">Louis-Emile Durandelle</a>. Outre ces photos, on doit entre autres à Durandelle les fameuses photographies des différentes phases de construction de la tour Eiffel.
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg5">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh6.googleusercontent.com/-Ls6HBsC8nJQ/UUocSppVfSI/AAAAAAAAArg/Nk7wvV3lHlM/s1600/OperaGarnier001.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-Ls6HBsC8nJQ/UUocSppVfSI/AAAAAAAAArg/Nk7wvV3lHlM/s400/OperaGarnier001.jpg" height=400></a>
<div style="text-align:center">Fig 5: <i>Vue du vestibule circulaire et du plancher du parterre - 25/03/1864</i><br>Fonds Delmaet et Durandelle - <a href="http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/4143-paris-nouvel-opera-garnier-vue-du/">Bibliothèque numérique INHA</a> - <a href="http://www.purl.org/yoolib/inha/4143">2</a></div>
<a id="fig:OperaGarnier001">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/03/opera-garnier-structure-de-la-salle-de.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-85900079316118521902013-03-03T17:11:00.000+01:002013-09-05T08:23:19.370+02:00Résistance du plâtre
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
Le plâtre cuit est un liant permettant d'obtenir mortier ou enduit, à partir du seul mélange du plâtre cuit et de l'eau. Ses propriétés spécifiques en font un matériau à part dans le monde de la construction jusqu'au XX<sup><i>e</i></sup> siècle. Lucotte le qualifie ainsi :
"La promptitude de son action le rend si essentiel et si nécessaire, qu'on ne peut trouver de matière plus utile, et qu'on ne peut, pour ainsi dire, s'en passer ni le remplacer dans la construction" (1783 [<a href="#luc1783" id="CITEluc1783">27</a>]).
<div class="p"><!----></div>
Le plâtre était utilisé autrefois pour de multiples usages : pour hourder les planchers et les murs, c'est-à-dire remplir les intervalles entre poteaux ou entre solives, pour couler la pierre de taille<a href="#tthFtNtAAB" id="tthFrefAAB"><sup>1</sup></a>, pour enduire les murs et les cloisons, pour fabriquer les corniches et moulures intérieures, pour enduire les lattis des voûtes à ossature bois, pour isoler les fers des conduits de cheminée, pour produire des objets en staff, etc.
<div class="p"><!----></div>
Son usage se transforme au XX<sup><i>e</i></sup> siècle avec l'apparition des plaques de plâtre, utilisées pour réaliser cloisons non porteuses et plafonds suspendus. Il connaît une évolution marquée, avec l'apparition de différents additifs qui modifient ses propriétés, et augmentent sa résistance à l'humidité ou au feu. Nous laissons de côté ce matériau nouveau, et nous intéressons dans la suite au plâtre tel qu'il a été mis en œuvre dans les monuments anciens jusqu'au XIX<sup><i>e</i></sup> siècle. Nous présentons dans un premier temps un rapide historique de son usage, principalement en France, puis nous nous intéressons à son mode de fabrication, et sa mise en œuvre. Nous aborderons ensuite le cœur du sujet qui nous intéresse ici, la résistance du plâtre ancien et ses propriétés mécaniques.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2"></a><h3>
2 Historique</h3>
<div class="p"><!----></div>
<b>Antiquité </b>
Le plâtre est connu depuis la haute antiquité. Selon Adam, le plâtre semble avoir été utilisé comme mortier pour la première fois dans l'Egypte du III<sup><i>e</i></sup> millénaire (1989 [<a href="#ada1989" id="CITEada1989">1</a>]). Choisy mentionne son usage en Perse dans son <i>Histoire de l'architecture</i> (1899 [<a href="#cho1899a" id="CITEcho1899a">11</a>]). Rondelet indique que Vitruve critique son usage<a href="#tthFtNtAAC" id="tthFrefAAC"><sup>2</sup></a>, et que les anciens l'utilisait uniquement pour les enduits (1803 [<a href="#ronT11803">33</a>]). Cependant pour ces derniers les mortiers de chaux additionnés de poudre de marbre lui étaient préférés.
<div class="p"><!----></div>
<b>Apparition en France </b>
En France, il existe des preuves d'utilisation du plâtre pour monter les cloisons dès le III<sup><i>e</i></sup> siècle à Paris et dans les environs de Meaux (Benouis 1995 [<a href="#ben1995" id="CITEben1995">4</a>]). Pour la décoration, les stucs de chaux de tradition romaine sont progressivement remplacés par les stucs de plâtre autour du VIII<sup><i>e</i></sup> siècle. La chaux est ensuite complètement supplanté par le plâtre pour les stucs lors de la période romane (Palazzo-Bertholon 2007 [<a href="#pal2007" id="CITEpal2007">31</a>]).
<div class="p"><!----></div>
Plus tard, au Moyen-Age, le plâtre servait, seul ou en complément du plomb, à sceller les pièces métalliques dans la maçonnerie. L'Héritier en donne plusieurs exemples dans des églises à Rouen (2007 [<a href="#lhe2007" id="CITElhe2007">25</a>]). Utilisé sous forme de coulis, il permettait également de <i>couler</i> les joints qu'il était difficile de ficher :
<div class="p"><!----></div>
<blockquote><div><i>Il arrivait cependant parfois qu'il n'était pas possible de poser des claveaux, par exemple, à bain de mortier, lorsque les cintres avaient une très-grande portée et que les arcs étaient très-épais ; alors on coulait, dans les joints, du bon plâtre. C'est ainsi qu'avaient été bandés primitivement les claveaux des arcs de la rose occidentale de la cathédrale de Paris ; et il faut dire que le plâtre employé était excellent, car les lames de coulis s'enlevaient comme de minces tablettes d'un centimètre d'épaisseur, sans se briser.
<br>
<div align="right">Viollet-le-Duc 1864 [<a href="#vio1864platre" id="CITEvio1864platre">36</a>]</div>
<span class="roman"></span></i></div></blockquote>
<div class="p"><!----></div>
Le gypse nécessaire à la fabrication du plâtre n'était pas disponible partout en France. La région la plus connue pour ses carrières de gypses est Paris. Palazzo-Bertholon cite également les régions de Cognac, Saint-Jean-de-Maurienne, et Arles-sur-Tech où l'exploitation du gypse est ancienne (2007 [<a href="#pal2007">31</a>]). On trouve également des carrières en Franche-Comté et dans les Alpes de Haute-Provence., mais nous ne savons pas à partir de quelle époque ces carrières sont exploitées. Dans les régions où le gypse n'est pas disponible, on remplace le plâtre pour les enduits par du <i>blanc de bourre</i>, un mélange de lait de chaux, de sable blanc, de poil de bœuf (bourre) (Lucotte 1783 [<a href="#luc1783">27</a>]).
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/03/resistance-du-platre.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-84841354072264200912013-02-20T01:00:00.000+01:002013-09-05T08:24:11.134+02:00Poids des statues en pierre
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
Lorsqu'il n'est pas possible de les peser, le poids des statues en pierre peut être calculé suivant leur forme. Les statues de forme humaine sont les plus faciles à étudier. Nous décrivons ici une méthode utilisant les propriétés du corps humain en terme de poids volumique et de volume, pour en déduire le volume puis le poids d'une statue de forme humaine. Si cette méthode n'est pas très précise, elle a cependant le mérite d'être simple et rapide à appliquer. Nous proposerons un exemple de calcul avec le David de Michel-Ange.
<div class="p"><!----></div>
Pour les statues de forme quelconque, il existe une autre méthode plus générale, mais plus longue à appliquer. Elle utilise la photogrammétrie pour déterminer le volume de la statue puis son poids. Nous évoquerons rapidement cette méthode dans un second temps.
<div class="p"><!----></div>
Les méthodes présentées dans cet article sont limitées au cas des statues pleines, en un seul matériau.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2"></a><h3>
2 Méthode de l'indice de masse corporelle</h3>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2.1"></a><h4>
2.1 Principe</h4>
Lorsque la statue représente un homme ou une femme nue, la méthode la plus rapide pour estimer le poids de la statue est d'utiliser l'indice de masse corporelle, noté IMC dans la suite (<i>Body Mass Index</i> en anglais).
<div class="p"><!----></div>
L'indice de masse corporelle est défini comme le rapport de la masse d'un individu (en kg) sur la taille (en m) au carré : $IMC=\frac{M}{h^2}$. Cet indice est un critère rapide (mais qui a évidemment des limites) pour juger du poids d'une personne par rapport à la moyenne statistique :
<ul>
<li> inférieur à 16,5 dénutrition ou famine
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> 16,5 à 18,5 maigreur
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> 18,5 à 25 corpulence normale
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> 25 à 30 surpoids
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> 30 à 35 obésité modérée
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> 35 à 40 obésité sévère
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> plus de 40 obésité morbide ou massive
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
En estimant l'indice de masse corporelle, on peut donc calculer le poids de l'équivalent humain de la statue, ce qui va permettre ensuite d'en déduire le poids de la statue elle-même.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2.2"></a><h4>
2.2 Etapes du calcul</h4>
<div class="p"><!----></div>
<b>Cas général </b>
Il suffit pour calculer le poids de la statue de mettre face à face les caractéristiques de la statue, et celle d'une personne équivalente :
<ol type="1">
<li> Masse volumique : $\rho $ pour la statue, et environ 1063kg/m<sup>3</sup> pour la personne équivalente<a href="#tthFtNtAAB" id="tthFrefAAB"><sup>1</sup></a>.
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> Hauteur en mètre : $h$ pour la statue, et $\overline{h}$ compris entre 1m60 et 2m00 pour la personne équivalente. La hauteur $h$ doit correspondre à la taille du personnage/statue, et il faut donc corriger cette dernière si la posture de la statue n'est pas bien droite (contrapposto, personnage courbé etc.).
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> Indice de masse corporelle $IMC$ pour la personne équivalente.
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ol>
On en déduit que le volume de base du corps de la statue vaut $V = IMC \times \overline{h}^{2} \times \left(\frac{h}{\overline{h}}\right)^{3} \times \frac{1}{1063}$. Il faut ajouter à ce volume celui correspondant aux éventuels accessoires et décors de manière à obtenir le volume total de la statue : $V_{tot}$. Le piédestal, dont la nature ne correspond pas nécessairement à celle de la statue (parfois vide, ou en un matériau différent), ne devrait pas être pris en compte dans le volume total, mais calculé séparément.
<div class="p"><!----></div>
On en déduit finalement le poids de la statue $M=\rho\times V_{tot}$.
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/02/poids-des-statues-en-pierre.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-86143501789604358462013-02-15T01:04:00.000+01:002013-02-15T01:04:08.201+01:00Calcul du volume d'un maillage
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
En préparation d'un futur article sur le poids des statues en pierre, nous revenons aujourd'hui sur l'utilisation de la photogrammétrie pour créer des maillages. En effet une fois le maillage d'une statue créé, il est possible d'obtenir rapidement son volume avec Meshlab. Nous allons montrer ci-dessous comment obtenir cette valeur, en partant de photos.
<div class="p"><!----></div>
Nous profiterons de cet exemple pour donner quelques illustrations de l'effet des paramètres des filtres qui permettent l'obtention du maillage. Notre objectif n'est pas de détailler le fonctionnement des algorithmes en jeu, mais simplement de partager quelques observations simples sur un exemple, pour aider au choix de ces paramètres pour les personnes qui ne sont pas familières avec ces algorithmes.
<div class="p"><!----></div>
La statue prise considérée ici est l'<a href="http://www.insecula.com/oeuvre/O0018913.html">Ecoute</a> de Henri de Miller (1986), située au Jardin des Halles à Paris. Cette statue serait en grès de Bourgogne, et pèserait entre 50 et 70 tonnes selon les sources (<a href="http://www.insecula.com/oeuvre/O0018913.html">insecula.com</a>, <a href="http://www.paris.fr/accueil/culture/l-ecoute-au-coeur-des-halles/rub_9652_actu_119073_port_24330">paris.fr</a>).
<div class="p"><!----></div>
Nous utilisons dans la suite VisualSFM pour la création du nuage de point et Meshlab pour la création du maillage et le calcul du volume (voir notre <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/07/la-photogrammetrie-visualsfm-et-meshlab.html">article d'introduction à la photogrammétrie</a> avec ces logiciels).
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg1">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh4.googleusercontent.com/-RPmzP2BvuIY/UR1vKX_lX5I/AAAAAAAAAo4/Kll2msN2wt0/s1600/Miller1986Ecouteimg_0132.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-RPmzP2BvuIY/UR1vKX_lX5I/AAAAAAAAAo4/Kll2msN2wt0/s400/Miller1986Ecouteimg_0132.jpg" width=400></a>
<div style="text-align:center">Fig 1: L'Ecoute - Henri de Miller - 1986<br><a href="http://cmp.felk.cvut.cz/projects/is3d/Data.html">photo</a> du <a href="http://cmp.felk.cvut.cz">CMP</a> - <a href="http://cmp.felk.cvut.cz/projects/is3d">IS-3D</a></div>
<a id="fig:SN">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/02/calcul-du-volume-dun-maillage.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-79875376093658408022013-02-02T21:55:00.000+01:002013-09-05T08:24:58.415+02:00Hourdis en auget avec entretoises coudées et fentons
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
Nous avons vu l'<a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/08/les-planchers-metalliques-poutrelles-en.html">apparition des solives métalliques à double T</a> en France dans les années 1840 dans un article précédent. L'intervalle entre les solives métalliques, appelé entrevous, est souvent rempli par un hourdis en plâtre et plâtras sur un treillage métallique, constitué d'entretoises et fentons (ou côtes de vaches).
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg3">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh5.googleusercontent.com/-HjYUftDUEXw/UQ131srle4I/AAAAAAAAAn0/b8EIz3RN8DA/s1600/JolyFig4EntretoiseFenton.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-HjYUftDUEXw/UQ131srle4I/AAAAAAAAAn0/b8EIz3RN8DA/s400/JolyFig4EntretoiseFenton.jpg" width=400></a>
<div style="text-align:center">Fig 3: Treillage métallique d'un hourdis en auget - A. solive B. entretoise C. fentons<br>d'après Jolly et Joly (1863 [<a href="#jol1863">3</a>])<br>scanné par la <a href="http://gallica.bnf.fr">BNF</a></div>
<a id="fig:Joly4">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
Les lambourdes de plancher sont généralement installées perpendiculairement aux solives, et reportent une grande partie des surcharges d'exploitation directement sur ces dernières. Il arrive cependant que les charges du plancher soient portées directement par les hourdis, qui doivent alors retransmettre ces charges aux solives métalliques. Il faut dans ce cas étudier à la fois la capacité portante des solives métalliques, et celle du hourdis.
<div class="p"><!----></div>
Nous allons nous intéresser dans cet article spécifiquement aux hourdis en auget, comprenant des entretoises coudées et des fentons métalliques (Fig. <a href="#fig:Joly4">3</a>), et réalisé en plâtre et plâtras. Si ce système n'est pas et de loin le seul système constructif pour ces hourdis en auget, il est néanmoins très répandu.
<div class="p"><!----></div>
Nous allons voir dans cet article la façon dont sont présentés les hourdis dans la littérature de la fin du XIX<sup><i>e</i></sup> siècle. Nous verrons ensuite s'il est possible de déterminer le fonctionnement structurel de ces hourdis.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2"></a><h3>
2 Historique</h3>
Les hourdis en auget avec entretoises coudées et fentons métalliques (Fig. <a href="#fig:Joly4">3</a> ci-dessus - appelé notamment système Roussel) est un des multiples systèmes d'hourdis mis au point dans les années 1850 pour permettre l'utilisation des nouvelles solives à double T (voir Chapron 1860 [<a href="#cha1860" id="CITEcha1860">1</a>] pour une synthèse des systèmes existants à cette époque).
<div class="p"><!----></div>
Si le dimensionnement des solives métalliques est présenté en détail dans les traités de construction des années 1850-1900 (voir par exemple Morin 1853 [<a href="#mor1853" id="CITEmor1853">4</a>], Jolly et Joly 1863[<a href="#jol1863">3</a>], Denfer 1894 [<a href="#denmet1894" id="CITEdenmet1894">2</a>]), le dimensionnement des entretoises et des boulons est plus rarement évoqué. Des fourchettes des dimensions utilisées habituellement sont indiquées, mais sans plus de précisions dans la plupart des cas. Par exemple Jolly et Joly indiquent (1863[<a href="#jol1863">3</a>]) :
<blockquote><div><i>
Avec le système actuel [à entretoises coudées et fentons], il est admis comme règle générale d'exécuter les chevêtres [entretoises] en fer carré de 16, 17 ou 18 millimètres suivant l'écartement des solives, et de varier l'espacement des carillons [fentons] de 11 millimètres, de 0m25 à 0m30.
<span class="roman"></span></i></div></blockquote>
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/02/hourdis-en-auget-avec-entretoises.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-81619190731724101732013-01-13T15:37:00.000+01:002013-09-05T08:25:42.227+02:00Coefficients de sécurité des voûtes
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<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
La stabilité des voûtes est généralement exprimée à l'aide d'un coefficient de sécurité. Ce dernier permet de mesurer l'écart entre la situation étudiée et la situation critique où la voûte modélisée s'effondre. Il existe plusieurs types de coefficient de sécurité : coefficient de sécurité géométrique, coefficient de rupture, coefficient de sécurité face au glissement etc.
<div class="p"><!----></div>
Nous allons passer en revue ces coefficients de sécurité.
Nous donnerons à chaque fois des interprétations concrètes de la signification de ces coefficients de sécurité, ainsi que les valeurs pratiques auxquelles doivent être comparées les coefficients de sécurité obtenus par le calcul. Nous présenterons également les coefficients de sécurité partiels $\gamma $ à appliquer aux charges selon les normes actuels, et l'incidence sur les coefficients de sécurité que nous présentons. Nous verrons pour finir deux exemples que les techniques anciennes de calcul de stabilité des arcs peuvent être réinterprétées à partir des coefficients de sécurité utilisé aujourd'hui.
<div class="p"><!----></div>
Nous supposerons dans la suite que les bases du <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/05/le-calcul-la-rupture-applique-aux.html">calcul à la rupture</a> sont connus par le lecteur, ainsi que les concepts de <a href="http://combiencaporte.blogspot.fr/2012/12/poussees-actives-et-passives-des-voutes.html">poussées actives et passives</a>. Nous rappelons simplement que :
<ul>
<li> Chaque état d'équilibre d'un arc est représenté par une ligne de pression (<i>line of thrust</i><a href="#tthFtNtAAB" id="tthFrefAAB"><sup>1</sup></a>).
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> Un état d'équilibre n'est pas nécessairement stable.
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> Un état d'équilibre stable est caractérisé par une ligne de pression partout intérieure à la maçonnerie (nous reviendrons en détail sur ce point dans la suite).
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2"></a><h3>
2 Coefficient de sécurité géométrique</h3>
<a id="tth_sEc0.2.1"></a><h4>
2.1 Définition</h4>
Le coefficient de sécurité géométrique (<i>geometric factor of safety</i>) est noté $\cgs $ dans la suite.
<div class="p"><!----></div>
Le coefficient de sécurité géométrique d'un joint soumis à un effort normal de compression $N$ et un moment $M$ est défini comme $\cgs=D\left|\frac{N}{2M}\right|$.
<div class="p"><!----></div>
Le coefficient de sécurité géométrique d'une ligne de pression est le minimum des $\cgs $ de l'ensemble de ses joints. Il correspond donc dans le cas d'un arc au rapport entre l'épaisseur de l'arc étudié et l'épaisseur minimale de l'arc contenant la ligne de pression (Fig. <a href="#fig:geofactor">1</a>).
<div class="p"><!----></div>
Le coefficient de sécurité géométrique d'un arc est le maximum des $\cgs $ de l'ensemble de ses lignes de pression. Sur la figure <a href="#fig:geofactor">1</a>, la ligne de pression représentée est celle qui correspond au coefficient de sécurité géométrique de l'arc soumis à son poids propre uniquement.
<div class="p"><!----></div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_fIg1">
</a>
<div style="text-align:center"> <a href="https://lh3.googleusercontent.com/-Fjp_qomIDCU/T7fpQ6KchbI/AAAAAAAAADg/JcsqzR_ds1Y/s1600/dsurD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left:0.5em; margin-right:0.5em"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-Fjp_qomIDCU/T7fpQ6KchbI/AAAAAAAAADg/JcsqzR_ds1Y/s400/dsurD.jpg" width=400></a>
<div style="text-align:center">Fig 1: Coefficient de sécurité géométrique D/dd'une ligne de pression</div>
<a id="fig:geofactor">
</a>
</div>
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2.2"></a><h4>
2.2 Interprétation concrète</h4>
Ce coefficient de sécurité est simple à interpréter, car sa définition est géométrique, contrairement au coefficient de rupture $F$ que nous verrons plus bas, et qui fait intervenir les contraintes.
<div class="p"><!----></div>
<b>Réduction de l'épaisseur de l'arc </b>
Si le coefficient de sécurité géométrique d'une ligne de pression de l'arc vaut...
<ul>
<li> 1, cela signifie que cette ligne de pression est exactement contenue dans l'arc, et qu'elle touche l'intrados ou l'extrados en au moins un point.
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> 2, cela signifie que cette ligne de pression est contenue dans un arc 2 fois plus fin que l'arc réel.
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> 3, cela signifie que cette ligne de pression est contenue dans un arc 3 fois plus fin que l'arc réel. Dans ce cas particulier, on dit que la ligne de pression est contenue dans le tiers-central de l'arc.
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> etc.
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
Si le coefficient de sécurité géométrique d'un arc vaut $x$, cela signifie qu'il existe une ligne de pression qui est comprise dans un arc $x$ fois plus fin que l'arc réel.
<div class="p"><!----></div>
Le coefficient de sécurité géométrique d'un joint diverge lorsque la ligne de pression s'approche du centre du joint (division par zéro).
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/01/coefficients-de-securite-des-voutes.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-3859988265922087453.post-77702434489187039262013-01-05T19:58:00.000+01:002013-09-26T21:59:27.978+02:00Calcaires - Poids et résistance
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<span class="Z3988" title=" ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Adc&rfr_id=info%3Asid%2Focoins.info%3Agenerator&rft.title=Calcaires+-+Poids+et+R%C3%A9sistance&rft.creator=Mathias+Fantin&rft.date=2013-09-26&rft.type=Blog&rft.source=http%3A%2F%2Fcombiencaporte.blogspot.fr%2F&rft.language=fr"></span>
<a id="tth_sEc0.1"></a><h3>
1 Introduction</h3>
La résistance à la compression des maçonneries anciennes dépend de la résistance des pierres, de la résistance du mortier, et de la typologie de la maçonnerie (mur à simple ou double parement, avec ou sans fourrure, etc.). Nous allons étudier sur ce blog ces points successivement, en commençant dans cet article par la résistance à la compression et le poids volumique des pierres calcaires.
<div class="p"><!----></div>
<b>Variabilité des résultats </b>La principale difficulté pour l'étude des caractéristiques des calcaires provient de la grande variabilité des valeurs mesurées. Par exemple, pour la résistance à la compression, il existe une différence :
<ul>
<li> entre les différentes carrières (de 15kg/cm<sup>2</sup> pour le tuffeau d'Antoigné à 2600 kg/cm<sup>2</sup> pour la pierre de Comblanchien) ;
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> entre les différents bancs d'une même carrière ;
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> entre les différentes pierres tirées d'un même banc<a href="#tthFtNtAAB" id="tthFrefAAB"><sup>1</sup></a> (jusqu'à un rapport de 1 à 6 par exemple pour la pierre de Saint-Pierre Aigle roche franche - Noël 1968 [<a href="#noe1968">20</a>]), même en excluant les différences liées à un défaut évident de la pierre ;
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> entre les différents échantillons tirés d'une même pierre (jusqu'à un rapport de 1 à 2 environ), même en excluant les différences liées à un défaut évident de la pierre.
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
<div class="p"><!----></div>
En raison de cette variabilité, il n'est pas possible de connaître la résistance exacte d'une pierre sans l'avoir testée, et donc, les essais étant destructifs, sans l'avoir détruite. Il existe de nombreuses tables de résistance des pierres, qui permettent de se donner des ordres de grandeur de la résistance, mais comme l'indique Dupuit : "Le constructeur ne peut donc consulter avec grand profit les tables [...] car elles ne peuvent lui apprendre quelle sera réellement la résistance des matériaux qu'il a à sa disposition ; il ne peut y trouver que certaines limites dans lesquelles elle est contenue" (1870 [<a href="#dup1870" id="CITEdup1870">11</a>]).
<div class="p"><!----></div>
<b>Stabilité géométrique </b> La résistance à la compression des pierres est souvent beaucoup plus grande que celle réellement nécessaire pour résister aux charges qu'elles supportent. Rondelet note ainsi : "la plupart des pierres à bâtir ont une force plus que suffisante pour les bâtiments ordinaires, et même pour les grands édifices" (1805 [<a href="#ronT31805" id="CITEronT31805">25</a>]). Ce qui est vrai pour la construction l'est aussi pour la restauration, et Halleux écrit à ce sujet : "Notre expérience de restauration nous a d'ailleurs montré que des pierres ne cèdent par écrasement que dans des circonstances manifestement pathologiques" (2002 [<a href="#hal2002" id="CITEhal2002">14</a>]). Il est souligné avec force par de nombreux auteurs le caractère essentiellement géométrique de la stabilité des maçonneries, ne faisant pas intervenir la résistance des matériaux (Heyman 1995 [<a href="#hey1995" id="CITEhey1995">16</a>]). La résistance à la compression de la maçonnerie n'interviendra donc que dans des cas particuliers, pour des édifices très chargés (par exemple les ponts - voir Delbecq 1983 [<a href="#del1983" id="CITEdel1983">8</a>]).
<div class="p"><!----></div>
<b>Objectif de l'étude </b> Nous savons donc avant même de commencer cette étude que les résultats décrits dans la littérature concernant la résistance des pierres n'apporteront qu'une information limitée en raison de la variabilité des résultats, et rarement utile en raison du caractère géométrique de la stabilité des maçonneries, et qui ne fait donc pas intervenir la résistance à la compression des pierres.
<div class="p"><!----></div>
Cependant il existe des cas où on constate des fissures de compression sur les maçonneries. En l'absence d'essais en laboratoire faute de moyens, ou afin de déterminer si ces essais coûteux peuvent apporter une information utile, il nous semble opportun d'exposer le plus clairement possible les informations qu'il est possible d'obtenir dans les tables existantes.
<div class="p"><!----></div>
Le but ici n'est donc pas de déterminer la résistance des pierres, mais plutôt de borner cette dernière. Il s'agit en quelque sorte comme pour le calcul à la rupture d'une approche statique par l'extérieur. Cette approche peut sembler insuffisante. En réalité, elle est utile dans bien des cas pour l'ingénieur chargé du diagnostic des structures anciennes, en permettant de réduire les possibles origines des désordres.
<div class="p"><!----></div>
<a id="tth_sEc0.2"></a><h3>
2 Vocabulaire</h3>
Avant de se plonger dans le cœur du sujet, commençons par définir quelques points de vocabulaire qui nous serons utiles dans la suite.
<div class="p"><!----></div>
<b>Calcaire </b> Le calcaire est une roche sédimentaire composée majoritairement de carbonate de calcium CaCO<sub>3</sub>. Il existe différent types de calcaire, qui peuvent être classés :
<ul>
<li> du point de vue minéralogique (siliceux, sableux, argileux, ferrugineux, magnésien, dolomitique...)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> du point de vue de leur origine (oolithique, pisolithique, travertin, craie, grossier, lithographique, à entroques... )
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> du point de vue biologique (à nummulites, à rudistes, à encrines, à crinoïdes ...)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> du point de vue de leur dureté (voir ci-dessous)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> ...
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
Le marbre, la craie, le travertin, le tuf sont proches du calcaire, mais nous ne les intégrerons pas à notre étude. Les limites sont cependant floues entre ces matériaux et le simple calcaire, comme le montrent les appellations : calcaire crayeux, pierre calcaire marbrière... Le tuffeau (ou <i>tufeau</i>), qui peut être classé comme une craie, sera cependant considéré dans la suite, en raison de son emploi très répandu dans certaines régions.
<div class="p"><!----></div>
<b>Lambourde </b> Le terme lambourde désigne ici un calcaire tendre provenant des derniers bancs des carrières dans le bassin parisien. .
<div class="p"><!----></div>
<b>Vergelé </b> Certains dictionnaires font du vergelé un synonyme de <i>lambourde</i>. Pour d'autres, il s'agit d'un ancien terme faisant référence à un calcaire à milioles du bassin parisien, dont l'usage a disparu en raison de la confusion possible avec les pierres <i>gélives</i> (Noël 1968 [<a href="#noe1968">20</a>]).
<div class="p"><!----></div>
<b>Molasse </b> Ce terme désigne ici un calcaire gréseux, ou un grès à ciment de calcaire. Il peut également faire référence à un défaut dans une pierre, et désigner une veine terreuse.
<div class="p"><!----></div>
<b>Banc </b> Noël définit un banc comme une "couche naturelle de pierre se terminant au-dessus et en-dessous par une séparation nette" (1968 [<a href="#noe1968">20</a>]). La hauteur des bancs exploités varie suivant les carrières. Les plus courantes vont de 30cm à 200cm environ. On trouve également des bancs de hauteur beaucoup plus importante, par exemple dans le Vaucluse (jusqu'à 30m). Les bancs reçoivent des appellations commerciales, propres à chaque carrière. Les termes suivants sont également d'un emploi très courant, et accompagné du nom de la carrière d'extraction : <i>banc franc</i>, <i>banc royal</i> etc.
<div class="p"><!----></div>
<b>Dureté </b> La dureté d'une pierre est définie par un des terme suivant : très tendre, tendre, demi-ferme, ferme, dure, froide. Malgré les tentatives de donner une signification absolue à ces termes (voir l'ancienne norme NF B 10-001), ces derniers permettent principalement de distinguer les différents bancs d'une même carrière.
<div class="p"><!----></div>
<b>Poids volumique apparent </b>
Le poids volumique apparent (appelé simplement poids volumique<a href="#tthFtNtAAC" id="tthFrefAAC"><sup>2</sup></a> dans la suite), est défini comme le rapport entre le poids et le volume apparent, le poids étant mesuré après dessiccation jusqu'à obtention d'un poids constant de l'échantillon.
<div class="p"><!----></div>
<b>Résistance à la compression </b> Egalement appelée résistance à l'écrasement, elle désigne dans la suite de cet article la charge que peut reprendre une pierre posée sur sa face inférieure, libre sur ses quatre côtés, et chargée verticalement sur sa face supérieure.
<div class="p"><!----></div>
<b>Résistance moyenne et résistance caractéristique </b>
La résistance moyenne correspond, comme son nom l'indique, à la valeur moyenne tirées des essais de compression. Pour que cette valeur moyenne ait un sens, il faut qu'un nombre minimal d'essais soit réalisés. La norme actuelle impose un miminum de 6 échantillons pour les tests (Norme NF EN 771-1 - Méthodes d'essai des éléments de maçonnerie - Partie 1 : Détermination de la résistance à la compression - Août 2011).
<div class="p"><!----></div>
La résistance caractéristique n'est pas la résistance moyenne. La résistance caractéristique est généralement choisie égale au fractile 5%, c'est-à-dire pour simplifier que si 100 pierres étaient testées, environ 5 d'entre-elles auraient une résistance inférieure à la résistance caractéristique.
<div class="p"><!----></div>
Les résistances donnés dans l'ensemble de cet article sont des résistances moyennes, et non des résistances caractéristiques. En effet, bien qu'il soit devenu l'usage pour tous les autres matériaux de construction (bois, métal, béton etc.) d'utiliser les valeurs caractéristiques, la pierre naturelle a gardé la spécificité d'être étudiée la plupart du temps à partir de ses valeurs moyennes.
<div class="p"><!----></div>
<b>Notations et unités </b>
Nous utiliserons les notations suivantes dans cet article.
<ul>
<li> $\fuc $ : résistance à la compression des éléments de maçonneries (<i>units</i> : pierres, briques, etc.)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> $\fut $ : résistance à la traction des éléments de maçonneries
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> $\fmc $ : résistance à la compression du mortier
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> $\rho $ : poids volumique apparent
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> $E$ : module d'Young (module d'élasticité)
<div class="p"><!----></div>
</li>
<li> $\nu $ : coefficient de Poisson
<div class="p"><!----></div>
</li>
</ul>
Nous utiliserons comme unité de contrainte les kilogrammes par centimètre carré (kg/cm<sup>2</sup>). 1kg/cm<sup>2</sup> est égal<a href="#tthFtNtAAD" id="tthFrefAAD"><sup>3</sup></a> à 1daN/cm<sup>2</sup> ou 1bar. C'est l'unité traditionnelle utilisée pour le calcul des maçonneries, mais elle ne correspond plus aux unités couramment utilisées aujourd'hui dans les articles de recherche et les normes, où on lui préfère le mégapascal (MPa). La conversion entre ces deux unités est simple : 10bar = 1MPa.
<div class="p"><!----></div>
L'ensemble des poids volumiques sont exprimés en kilogramme par mètre cube (kg/m<sup>3</sup>) dans la suite.
<a href="http://combiencaporte.blogspot.com/2013/01/calcaires-poids-et-resistance.html#more">Lire la suite . . .</a>Unknownnoreply@blogger.com